Le parti politique Nouvel Élan, chapeauté par le député national Adolphe Muzito, a ténu ce lundi 25 novembre à Kinshasa, une conférence de presse, afin de donner sa position sur le projet de révision ou changement de la constitution annoncé par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Pour ce parti de l’opposition congolaise, dont l’autorité morale est Adolphe Muzito, ancien premier ministre de la RDC, et première personnalité politique a avoir abordé la question du changement de la constitution, a fait savoir qu’il ne changait pas d’opinion quant à ce projet.
Lors de la lecture de la déclaration faite par le secrétaire général du Nouvel Élan, Me Blanchard Mongomba, a fait comprendre à la presse, que « ce débat n’est ni sorcier, ni un tabou ».
« Le Nouvel Élan propose de doté le pays d’une constitution définitive en mettant à l’existence dz l’actuel constitution datant du 18 février 2006, laquelle pour nous est une constitution de transition, car, après la loi fondamentale de 1960, considérée comme une constitution de transition, puisque élaboré au parlement Belge, le Congo devrait entrer dans le processus qui devrait le conduire à la République, chose qui n’est jamais arrivé. Depuis ce temps, le peuple a vu son pouvoir être confisqué par les impérialistes qui vont lui imposer une polyharchie de plusieurs formes, au point d’empêcher le pays d’avoir une constitution définitive et républicaine, car la constitution du 18 février, est une constitution rédiger par un parlement de facto, les députés nommés par un pouvoir de facto, et promulguée par un président de facto », a lu Me Blanchard Mongomba, devant la presse.
Pour le Nouvel Élan, il n’est pas question ici de s’affilier à l’actualité en cours, car son autorité morale Adolphe Muzito, était le premier abordé cette question du changement de la constitution, affirme Me Blanchard Mongomba.
Japhet Punzu