Le débat sur la modification de la constitution continue d’alimenter les discussions au sein de la classe politique congolaise. À Lubumbashi, Félix Tshisekedi, initiateur de la proposition, a réaffirmé son intention de procéder à cette modification, déclarant avec conviction : « Rien ni personne ne pourra m’en empêcher, moi, Président de la République et garant de la nation. »
Cette question, qui capte l’attention de tous les milieux, prend une tournure de plus en plus sérieuse. Actuellement, au sein même de la plateforme politique “Union Sacrée de la Nation”, seuls l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), le parti de Tshisekedi, et le CRD (Conseil de Réunification et de Développement) de Christophe Mboso ont exprimé publiquement leur soutien à la proposition de changement de la constitution. Malgré cela, Tshisekedi affiche une confiance indéfectible quant à la réussite de son projet.
De leur côté, les opposants, notamment Kabila et ses nouveaux alliés tels que Fayulu, Katumbi, Matata, Sesanga, et Mukwege, intensifient leurs efforts pour contrer les ambitions de Tshisekedi. Le pouvoir en place, quant à lui, ne semble pas vouloir céder. Une grande réunion politique est prévue ce dimanche 24 novembre au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa, réunissant les députés et sénateurs de l’UDPS et de ses alliés.
Augustin Kabuya, secrétaire général du parti au pouvoir, a annoncé que cette réunion sera consacrée à l’analyse des événements politiques récents. Il est clair que les élus présents seront mobilisés pour défendre la proposition du président Tshisekedi en faveur de la modification de la constitution.
Fidel Songo