Les rumeurs sur une récente décision en gestation de la Ministre de l’Éducation Nationale, Raissa Malu, de nommer un nouveau directeur national de la DINACOPE (ex-SECOPE) a suscité la controverse en raison d’une série d’erreurs flagrantes. Selon des sources internes, la Ministre aurait été mal conseillée par ses collaborateurs, et tente de nommer un directeur ayant été révoqué par ordonnance présidentielle pour le détournement et des manquements graves datant de 2009.
Le nommé, Monsieur Boniface MBAKA, avait pris fuite lorsqu’il avait été sommé de comparaître devant les autorités judiciaires en raison de son passé controversé. Fuyant la confrontation, M. MBAKA a échappé à l’arrestation et a disparu à l’aide du véhicule officiel de l’ancien ministre Maker MWANGO.
Cette nomination, en dépit des antécédents graves de l’individu et son âge avancé ( retraitable ) remet en cause la qualité du processus de recrutement et de désignation des animateurs au sein du ministère .
En effet, la présence de M. Ngampembe sur une liste de directeurs révoqués par ordonnance présidentielle de 2009, soulève de sérieux doutes quant à la diligence et la rigueur des procédures de recrutement de l’actuelle ministre de l’éducation nationale.
Le choix de nommer un individu ayant été impliqué dans des actes répréhensibles soulève des doutes sur la qualité de gestion et à la crédibilité du processus de sélection des cadres dirigeants au sein de l’administration. Cette décision présentée comme un geste de changement et de renouveau, s’avère être une erreur manifeste qui met en lumière les lacunes du système de gouvernance et de contrôle au sein du ministère de l’Éducation nationale que dirige la ministre Raissa Malu.
Sans aucun doute, à ce stade, la nécessité d’une révision approfondie des pratiques de recrutement et de nomination au sein du ministère de l’EDU-NC est impérative pour éviter le pire, car on ne peut pas déshabiller Saint-Paul pour habiller Saint-Pierre ou encore résoudre un problème tout en créant un autre .
Cette affaire soulève également des questions plus larges sur la transparence, la responsabilité et la compétence au sein de l’administration, mettant en évidence la nécessité d’une vigilance accrue pour prévenir de telles situations préjudiciables à l’intérêt public.
Plusieurs personnes soulevant que cette situation compromettante exige des explications claires et des mesures correctives immédiates pour restaurer la confiance du public et assurer une gestion éthique, rationnelle et responsable au sein du ministère.
Confère l’ordonnance présidentielle N° 09/070 du 31 juillet 2008, la même qui a été violée par l’ex ministre Tony avant de revenir dans sa décision, le concerné Boniface Mbaka apparaissant sur une longue liste des révoqués, avaient « détournés et commis des fautes constitutives de manquement grave à l’honneur, à la dignité, ayant écopé des peines de servitude pénale définitives supérieure à trois mois».
La Rédaction