Le cercle culturel et scientifique des juristes passionnés de l’UMD, a ténu une audience à caractère pédagogique ce lundi 19 août 2024, à la salle d’audience abritant l’espace de la mairie de mwene-ditu.
À cette assise, le fictif tribunal de grande instance de Kabinda, siégeant en chambre foraine à Mwene-ditu dans le dossier opposant le ministère public et partie civile contre le prévenu Jures Mbaya Kalonji poursuivis de « viol », fait à l’homme Junior Ntabala déjà défunt à ce moment s’est déclaré saisi et compétent pour statuer sur cette affaire.
Après identification des parties assistées par leurs conseils, le tribunal s’est jeté sur le fond de l’affaire.
Comme à la coutume juridique, après débats, le ministère public en présentant son réquisitoire a demandé au tribunal de déclarer cette infraction de viol établie et a requis de condamner le bourreau à une peine de servitude pénale de 20 ans conformément aux articles 170 et 171 du code penal congolais.
Parallèlement, la partie civile quant à ce, s’est ralliée au réquisitoire et a postulé pour 100.000.000 de dollars seulement pour réparation de préjudice puis dommage et intérêts.
Par contre, la partie prévenue bien qu’en défaite, a réaffirmé que l’infraction de viol n’était pas établie dans le chef de leur client dont pour eux, le tribunal s’est déclaré saisi pour des fausses narrations et a plaidé non coupable tout en sollicitant la libération de leur client.
Cette audience, ayant un caractère public et pédagogique est une conception des étudiants des droits de l’UMD qui se préparent pour leur future profession des défenseurs de droits de l’homme.
Signalons que, ce procès fictif portant sur les pratiques homosexuelles qui ont été établies en droit comme infraction de « viol » ne devrait pas connaître une décision de justice prise par ces étudiants car pouvant préjuger le fond de l’affaire des pratiques homosexuelles qui s’est passée récemment à Mwene-ditu dont le bourreau est jusqu’à ce jour aux arrêts et la victime déjà morte.
À cette messe scientifique, les étudiants ont fait preuve d’un bon encadrement dans leur école de droit et d’une rhétorique raisonnable.
Evo Jacob Tshimanga