La province du Nord-Kivu est en proie à plusieurs groupes armés locaux et étrangers, dont le M23. Ces deux derniers mois, les différentes ont fait état de plus de 500 civils tués dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu.
C’est lors d’une rencontre tenue ce samedi 03 août 2024 par la société civile locale en présence des chefs coutumiers que ce chiffre a été rendu public.
Eugène Virunga, chef du groupement Bakika a, lors de cet entretien, déclaré : « C’est avec la dernière énergie que nous condamnons le massacre de plus de 500 personnes sans défense à l’intervalle de deux mois, malgré la présence de plusieurs groupes armés se disant Wazalendo, et des pertes des biens énormes de la paisible population ».
La population locale exprime son ras-le-bol et exige le départ immédiat présents dans cette partie de la République.
Lors de cet entretien, la population, à travers la société civile locale, demande au Gouvernement Central de la République à renforcer en militaires cette zone en proie aux M23 afin de limiter l’insécurité et exigent aux autorités de pouvoir disponibiliser des moyens suffisants pour l’enterrement digne des tous les citoyens sont les corps croupissent sur le sol.
Au regard de la situation sécuritaire dégradante dans cette région, la société civile et les chefs coutumiers ont unanimement plaidé pour plus de sécurité envers tous les citoyens, en particulier ceux menacés par les groupes armés.
Patrice Lomumba Lokola
