C’est dans l’enceinte de l’espace Silikin Village dans la commune de Ngaliema qu’a eu lieu ce vendredi 26 juillet 2024, un atelier centré sur les différents défis à relever, afin de pallier au problème d’électrification de la République démocratique du Congo par le réseau Mwangaza.
Au cours de ce moment d’échange et d’apprentissage, qui a connu la participation de M. Damien Twambi, DGA de L’ANNÉE, M. Al Kitenge, ainsi que le professeur Ndaye, plusieurs questions liées au secteur de l’électricité qui peine encore à trouver convenablement sa place au sein de la société congolaise.
Monsieur Damien Twambi, a lors sa prise de parole, évoqué plusieurs points qui pourraient résoudre ce problème d’électrification en RDC.
“ Je vais parler du défi en rapport avec le financement. Nous avons fait une planification, qui a abouti à produire ce que nous appelons les plans locaux d’électrification. Dans ces plans locaux, nous avons essayé de présenter la stratégie d’électrification de chaque territoire, qui sont très différents les uns aux autres. Comme vous le savez, ANSER est représenté dans chaque région, et se sont des ingénieurs et tout un personnel qui nous aide à collecter les données dans certaines zones et vraiment alimenter nos bases de données. Pour nous, l’électrification est la même, ce n’est pas la finalité. Il faut électrifier, mais il faut aussi en même temps se rassurer que cette électricité va booster le développement socio-économique. Avec les petites industries, ça permet de consommer de manière productive l’électricité, ça permet de créer de la richesse, donc ça permet de développer progressivement la capacité financière des villageois pour qu’il puisse être en mesure de payer l’électricité, bien qu’elle est un droit, elle n’est pas gratuite. “, a-t-il fait savoir.
De son côté, le panéliste Al Kitenge, a fait comprendre aux participants de ces assises, qu’il ne peut y avoir de progrès considérables dans ce secteur, sans pour autant planifier la consommation de l’électricité.
“ Il n’y a aucun progrès durable possible sans planification. Vous ne pouvez pas planifier l’électricité si vous ne planifiez pas la consommation. Le plus grand consommateur de l’électricité est le secteur minier. Ça fait 22 ans qu’on a encore miné mais quand on a libéré les secteurs miniers on ne sait même pas poser la question de savoir comment on va devoir développer le secteur minier ? ANSER qui en fait est un organe de l’état dans le secteur de la puissance énergétique devait être le pilier majeur du PDL 145, mais aller voir ce qui s’est passé, c’est à la fin qu’on s’aperçoit qu’il n’y a pas de coordination Intelligente capable de pouvoir nous permettre de faire bien le travail collectif… Je crois que nous devons être en mesure sur la question de l’électricité et de l’énergie de manière à industrialiser notre démarche car nous avons une démarche artisanale. On a une démarche qui est aujourd’hui sans but lucratif. C’est qu’il faut faire c’est d’aller vers les approches économiques Aie aie aie donner la capacité aux gens des travaux grâce à l’électricité Pour générer de l’argent Pour être en mesure de payer cette électricité À son prix “, a fait comprendre Al Kitenge.
Ce panel organisé par le réseau Mwangaza, était une grande occasion pour les personnes expérimentées par les questions énergétique, d’échanger dans le but de trouver tant soit peu des solutions adéquates afin de relever les différents défis entre autre sur le financement, sur la planification, sur la disponibilité des données, sur le cadre légal, sur les investissements, sur les infrastructures, et tant d’autres.
Notons que, ce moment d’échange a été achève par une série de questions et des propositions faites par les panélistes et participants, pour contribuer à l’amélioration du secteur énergétique avant de prendre une photo de famille ensemble avec toute l’équipe du réseau Mwangaza.
Japhet Punzu
