Réparation des victimes des crimes de guerres : le fond au profit des victimes exprime son satisfecit face à la réparation de près de 300 victimes du village Bogoro, en Ituri !

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À travers une conférence de presse tenue ce vendredi 26 avril 2024 au centre CEPAS dans la commune de la Gombe à Kinshasa, le fond le fond au profit des victimes a devant la presse congolaise exprimé un sentiment de satisfaction après la clôture de la cérémonie de clôture du dossier sur le massacre du village Bogoro par Germain Katanga.

La réparation des victimes de cette tragédie dans la province de l’Ituri a durée près de 6 ans. Au cours de cet échange, chaque intervention à été accompagnée d’un sourire et d’un encouragement, dans le but de soutenir ces personnes qui ont perdues les leurs par les mains de Germain Katanga.

L’une de première intervention lors des ces assises a été celle de Maître Nzita, a résumé en quelques mots cette affaire datant de plusieurs années opposant le procureur contre M. Germain Katanga, avant de souligner que le fond au profit des victimes a apporté son soutien à près de 300 victimes.

<< La présente cérémonie est relative à la clôture d’un dossier à la cour pénale Internationale, il s’agit du procureur contre M. Germain katanga. Cette affaire concerne une attaque avait eu lieu le 24 février 2003, aucour de laquelle un village nommé Bogoro, dans la province de l’Ituri a été complètement rasé, la population massacrée. Le village était transformé en ville fantôme. Cette attaque avait tout emporté et il y avait plus de 200 morts. Finalement, la République démocratique du Congo avait saisie la CPI pour s’occuper de cas des massacres qui sévissaient à l’Est, et cette affaire a abouti à un jugement de condamnation de Germain katanga. >>, a déclaré Maître Nzita.

Avant d’ajouter : << Près de 300 victimes ont été reconnues par la chambre comme étant les victimes de cette attaque,   et ces dernières ont eu droit à la réparation. Donc il y a eu un jugement de condamnation de Germain Katanga à 12 ans de prison  suivi d’une ordonnance des réparations qui accorde aux victimes des dédommagements pour tout ce qu’elles ont eu à subir et un fond au profit des victimes leur a été  octroyé. Le dossier s’est terminé en octobre de l’année passée et les victimes ont eu droit à une cérémonie de clôture. La cérémonie d’aujourd’hui les a beaucoup honorées parce qu’ils ont attendu longtemps cette reconnaissance et  là, ils ont eu droit à la présence de la communauté internationale dont les bailleurs des fonds que sont l’Allemagne et les Pays-Bas. Les autorités congolaises sont venues les encourager. >>

De son côté, maître Masida, l’une des intervenantes de cette journée a à son tour fait savoir l’importance de cette cérémonie qui a eu lieu dans la ville de Bunia,  chef-lieu de l‘Ituri, où les membres du fond au profit des victimes se sont rendu, dans le but de soutenir toutes le personnes victimes de ce crime injuste.

Mme Franziska Eckelmans, conseiller juridique du directeur exécutif du fond au profit des victimes a lors de cet échange exprimé sa joie et souligner certains points de cette réparation des victimes dans le village de Bogoro.

<< Cette cérémonie symbolique à été faite pour souligner que pour la première fois dans l’histoire de la cour pénale Internationale ont a fini un procès de réparation pour les victimes d’une affaire. Et c’est une chose très spécifique parce que nous avons d’autre affaires concernant l’Ituri, l’affaire Lubanga et l’affaire Tanganda où l’on est très actifs. C’est la collectivité de ces victimes qui ont été éligible par la CPI qui a reçu ces réparations. Ces victimes étaient dans des difficultés parce qu’ils ont perdues leurs maisons, leurs familles, et des proches. Après plusieurs années ils ont reçus quelque chose de manière à générer plus dans leurs activités professionnelles notamment recevoir des vaches, des taxis etc. On leur a proposé quelque chose pour pouvoir revenir à leur vie quotidienne parce que cela n’était possible car ils ont souffert de ce crime. >>, souligne Mme Franziska  Eckelmans.

Avant de poursuivre : << en-dehors des réparations, on a aussi des activités dans le pays pour soulager les préjudices créer par d’autres crimes qui ne sont le sujet d’un mandat d’arrêt à la CPI. On est en Ituri depuis 2008, au Nord-Kivu, et Sud-Kivu, pour travailler avec les partenaires, avec cette expérience obtenue en travaillant avec les victimes et une expertise technique >>.

Après l’intervention des différents intervenants de cette conférence de presse, une série de questions et réponses a fait l’objet de cet tête à avec la presse Congolaise avant la prise d’une photo d’ensemble pour marquer la fin des assises.

Japhet Punzu

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