Pour Justine Mbelu Kashala, professeure d’université dans la province du Kasaï Oriental, la nomination pour la première fois d’une femme au poste de premier ministre 64 ans après l’indépendance de la RDC, est un évènement historique qui témoigne un progrès significatif en matière d’égalité des genres et aussi une réponse du chef de l’État dans la valorisation de la femme congolaise.
A en croire la directrice générale de l’ISTM Mbuji-mayi, c’est le meilleur choix pour le Congo et pourra produire un bon résultat sur le terrain.
« C’était pour moi une joie de voir s’exécuter la promesse du chef de l’état visant la valorisation de la femme et aussi un évènement positif et historique qui intervient 64 ans depuis l’accession de la RDC à l’indépendance. Ça va être la première fois et j’espère qu’elle sera la meilleure », a déclaré Justine Mbelu.
Poursuivant, Justine Mbelu précise par ailleurs qu’il fallait nécessairement la présence d’une personne compétente capable de relever les défis et rejette en bloc l’idée de faire le débat sur le genre.
« Le président de la République a mis une personne à la tête du gouvernement et il faut que ça soit la bonne personne. C’est ne pas une question de l’homme ou de la femme ; les hommes se sont succédés à la tête de la primature depuis bien longtemps et la guerre continue toujours », a renchérit Justine Mbelu Kashala.
Signalons que Judith Suminwa est à la tête du gouvernement congolais dans un contexte particulier caractérisé d’une part par les conflits inter- ethnique et de l’autre côté par la persistance des rébellions étrangères dans la partie orientale du pays.
Hervé kasonga