Après le décès de l’une des icônes des activistes des droits de l’homme au Kasaï et coordonnatrice de l’organisation dénommée Association pour la défense des droits des enfants et femmes opprimés ( ADEDEFO), les messages de consternation ne cessent de tomber.
Le dernier en date est celui de la bourgmestre de la commune de Kanzala, Esther Badibiabia, qui s’est sentie touchée après avoir appris ce décès inopiné de Philomène Mwamba.
Selon Esther Badibiabia, la disparition de Philomène Mwamba laisse un trou dans la lutte pour le respect des droits de l’homme principalement contre les violences basées sur le genre.
» Nous avons appris cette disparition croyant que cette nouvelle n’était vraie vu que les gens publiaient des mensonges sur les réseaux sociaux pour le 1er Avril, mais or c’est une réalité. Philomène Mwamba est une maman qui s’est beaucoup battue pour le respect des droits de l’homme au Kasaï, elle est parmi les icônes de défense des droits humains surtout dans sa lutte contre les violences basées sur le genre. Sa disparition laisse un grand trou au sein des organisations de défense des droits humains » a-t-elle déclaré.
La mort de Philomène Mwamba a été une surprise pour toute la population du Kasaï qui ne croyait pas à ce décès inopiné, c’est jusqu’à 22 heures que la nouvelle a été confirmée par ses proches confirmant qu’il n’a souffert mais est tombé d’une tension.
Le même soir du lundi 1er Avril, le corps sans vie a été déposé à la morgue de l’hôpital général de référence de Tshikapa dans la commune de Dibumba.
La Rédaction