C’était au cours d’une activité solennelle organisée en marge de la clôture du mois de Mars à Kinshasa. Pour l’attention particulière qu’il accorde la femme en RDC, Félix Tshisekedi a reçu des hommages dignse de son rend par Madeleine Katanda et la Fondation “MKM”.
Une activité qui, selon Mme Katanda, est une occasion de saluer de vive voix l’action du Président de la République, champion de la masculinité positive Félix Antoine Tshisekedi, qui a fait de la question du Genre son cheval de bataille.
À en croire cette femme, sous le regime de celui qu’elle appelle Fatshi Béton, ce dernier n’a ménagé aucun effort pour favoriser de manière significative la participation de la femme dans les différentes institutions de la République.
«Le mois de Mars de chaque année a toujours été une occasion offerte aux femmes de faire valoir leurs multiples revendications, dans un monde en pleine mutation. Cette année 2024, le mois dédié aux droits de la femme est célébré en République démocratique du Congo, notre pays, dans un contexte très particulier et douloureux, marqué par les atrocités commises dans la partie Est par le Rwanda, sous couvert de ses supplétifs du M23”, dit-elle dans son message de clôture», a-t-elle déclaré.
Plus loin, elle a fait mention des victimes de la guerre d’agression Rwandaise, dont, dit-elle, les femmes et jeunes filles et enfants sont les plus vulnérables. Pour elle, cette situation désastreuse a plongé le pays dans un drame humanitaire jamais vécu. « Les femmes et les enfants sont les plus visés par ces atrocités qui ont occasionné des millions de déplacés. Ce qui constitue une violation flagrante du droit international humanitaire. Mais qu’à cela ne tienne, les femmes de la République démocratique du Congo ont pris la résolution de placer la célébration de ce mois de mars sous le signe de deuil et de méditation, en mémoire de nos compatriotes tombés durant ces atrocités», insiste-t-elle.
8 mars 2024, cap vers l’instauration d’une société équitable
Pour cette année 2024, le mois dédié aux droits de la femme est célébré sur le plan international sous le thème : « Investir en faveur des femmes, accélérer le rythme.
Et en RDC, cette célébration est focalisée sur le thème national : « Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix, pour un Congo paritaire ». Selon Madame Madeleine Katanda Mulumba, la thématique de cette année revêt le caractère d’émancipation, «dans la mesure où il souligne la nécessité de maintenir le cap pour favoriser l’émergence d’une société où les droits des hommes et des femmes sont garantis sans aucune discrimination.
L’investissement dans la femme contribue à coup sûr au développement durable de la RDC. Ceci implique, pour le pouvoir public de continuer à offrir des opportunités à la femme dans les différents secteurs de la vie nationale».
Cependant, elle est de ceux qui croient que l’investissement dans la femme implique aussi la prise de conscience de la femme elle-même. C’est pour cette raison qu’elle encorage les femme à se lever et se battre pour mériter davantage le respect de l’homme, dans un monde devenu très compétitif à tous les niveaux.
Sinon, elle est d’accord qu’“on n’investit pas dans une femme qui ne comprends pas elle même le bien fondé de cet investissement”.
En outre, Mme Madeleine Katanda propose des voies à suivre pour parvenir à la réalisation de cet investissement dans la femme.
“La première voie c’est la femme elle-même qui doit quitter la dimension festive liée au mois de mars pour entrer dans la dynamique d’action volontaire, car on ne peut pas développer une femme sans son implication personnelle. Le gouvernement de la République devra poursuivre l’implémentation des réformes importantes liées à la question du Genre et de la parité. Le Gouvernement est ici appelé à soutenir toutes les initiatives visant à favoriser l’investissement dans la femme pour permettre à cette dernière de participer de plus en plus à la gestion de la chose publique. La troisième voie à suivre est liée aux organisations de défense des droits de la femme. Ces dernières doivent poursuivre sans relâche le combat pour un Congo paritaire, offrant aux hommes et aux femmes les mêmes opportunités sans aucune discrimination. Les organisations féminines, Fondation MKM y compris,doivent ainsi intensifier leurs plaidoyers sur les questions liées aux droits de la femme”a-t-elle expliqué.
Et pour finir, elle a insisté disant que c’est encore possible d’investir dans la femme, “car le développement de la République démocratique du Congo passe aussi par la participation active de la femme dans la gestion de la chose publique”
La Rédaction