Après l’installation des députés provinciaux élus aux élections du 20 décembre dernier, la commission électorale nationale indépendante ( CENI) avait annoncé la réception des candidatures pour les élections indirectes, prévues le 31 mars pour les sénateurs et le 7 avril pour les gouverneurs, concernant dans un premier temps 21 des 26 provinces du pays pour les gouverneurs et 22 pour les sénateurs.
S’estimant compétent à gérer la ville province de Kinshasa, Floyd Kabuya a déposé sa candidature au poste de gouverneur afin de redorer l’image de cette capitale, dit-il, en proie de mégestion et d’insalubrité.
« Je penses être là pour apporter un sang neuf, apporter une nouvelle façon de gérer la ville de Kinshasa. Nous avons eu dans le passé des gouverneurs, nous avons vu comment ils ont géré la ville, nous avons constaté un certain amateurisme dans la gestion de la chose publique, ils y allaient en tatonant Hors la gestion d’une capitale ne laisse pas place au tatotement, quand on gère une capitale on doit savoir où il faut l’amener. La ville est gérée souvent des humeurs, il n’ya pas gestion longtnisme gestion conditionnée par l’urgence, et nous voulons changer cela, de par notre carrière, maitrise de la gestion publique et nous avons les atouts pour aider cette ville à franchir cette cap. Nous voulons aider le chef de l’Etat à réussir ce second mandat. Kinshasa est le miroir de la réussite de deuxième mandat de Félix Antoine Tshisekedi», a déclaré ce jeune Détenteur du Master 2 en Administration comparée et en Action économique de l’Université de Strasbourg en France obtenue en 2019, et également détenteur du Diplôme International d’Administration Publique de l’École Nationale d’Administration de Strasbourg, toujours en France.
Se confiant à la presse au sortir du bureau de réception des candidatures de la commission électorale nationale indépendante (CENI), Floyd Kabuya s’est présenté devant les chevaliers de la plume comme ce candidat idéal pour la ville province de Kinshasa, maîtrisant tous les méandres de la chose publique de par non seulement son expérience mais aussi de par son cursus académique.
« Kinshasa, comme capitale doit être gérer et conduite par des gens qui maitrise la gestion de la chose publique et je pense être parmi ces gens qui ont appris les méandres de la chose publique de part ma formation, de par ma carrière professionnelle où j’ai passé une bonne partie de ma carrière dans les méandres de la chose publique et j’ai appris la gestion de la chose à travers mon cursus tant académiques que postuniversitaire, j’en fais également partie», a-t-il dit.
Au sujet de ses ambitions à l’hôtel de ville de Kinshasa, cet intellectuel et ancien de l’École nationale d’Administration Française (ENA), a fait remarquer que la capitale congolaise a besoin des gens qui maitrisent la gestion de la chose publique, et non ceux qui tâtonnent dans tous les niveaux notamment sur la finance publique et dans autres services publiques.
« Nous devons mettre en place une gestion claire et saine de la ville à tous les niveaux, tant sur le plan de la gestion de finance publique que sur les autres services publics» a-t-il argué.
Dans la foulée, Floyd Kabuya a estimé que
«Kin bopeto» est un bon projet mais sa mise en œuvre a causé un problème. Il envisage donc l’ améliorer sans pour autant le battre tout en brèche ou de recréer, souligne-t-il, tous les services alors qu’il y en a.
En revanche, il a projeté que dès qu’il élu à la tête de la ville province de Kinshasa comme gouverneur, se battre pour faire des audits( fonctionnement et gestion) en mettant des mécanismes qu’il faudra nécessaire.
« Le projet Kin bopeto n’est pas rose, et ce, en dépit de l’existence de ce service et les moyens injectés, la ville reste toujours sale, nous allons audité afin de voir quels mécanisme qu’il faudra mettre» a-t-il déclaré.
Administrateur civil de formation de la grande école française, École Nationale d’Administration, ENA, de Strasbourg en France, Floyd Kabuya aligne des titres académiques sur des titres académiques à faire pâlir les compatriotes jaloux et envieux.
Spécialiste de l’Administration Générale, il a une licence en Droit Public International de l’Université Protestante du Congo de Kinshasa, ce jeune de moins de 40 ans compte faire mieux au regard des enjeux multi-sectoriels que connait la ville province de Kinshasa.
Il y a lieu de rappeler que la CENI a reporté, au 1er mars prochain, la clôture de dépôt et traitement des dossiers de candidatures à l’élection des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de province. Celle-ci était initialement prévue le 16 février.
Samuel Nakweti