Tout passe et rien ne demeure éternellement ici bas dit-on. Si Katumbi Moïse pouvait tout acheter hier, alors gouverneur de la province minière du Katanga, les signaux démontrent que l’homme n’est plus le même aujourd’hui. Ses proches en témoignent avec fort regret ce changement brutal du financier de Kashobwe, révèle Exodus Lukombo. Le président de Ensemble pour la République se voit presque à bout de souffle financier. À quelques mois de la tenue des élections, l’homme devient méconnaissable.
Mme Lukombo qui, du reste, est un cadre du parti au pouvoir et, en même temps, du collectif des communicateurs et défenseurs des institutions estime, à ce propos que, Katumbi agit de la sorte simplement parce que le robinet financier d’où coulait sa fortune, celle estimée à plusieurs centaines de millions de dollars est coupé de toute ressource.
Ses anciens acolytes le confirment encore, comme le précise une séquence audiovisuelle d’un de ses députés, alors les plus choyés, devenue virale sur la toile, Daniel Safu.
Dans l’audio, ce dernier décrit, alors de manière rude, le comportement acariâtre de son patron (Moïse Katumbi), qui devient incapable de lui venir en aide financièrement, lui et son compère Mike Mukebayi punis récemment par la rigueur de la loi. Incapable de nouer les deux bouts du mois suite à la sanction parlementaire dont il écope, Daniel Safu n’en peut plus et, crie au secours.
« … je souffre, nous souffrons,…pas comme ça… Même Félix que je critique aujourd’hui m’envoyait quelque chose lorsque je combattais contre Kabila…. Il ne s’occupe que de Kalonda….», scandait l’honorable Safu Daniel.
Néanmoins , de Kashobwe d’où viennent les moindres financements pour quand-même combler le vide, ça coule à demi millilitre.
À l’entendre parler, Daniel Safu se reproche de s’être battu pour un ingrat. Ou qu’il a du mal à croire que, ce même Katumbi, le Charmane de Kashobwe, est visiblement à bout de capacité financière. C’est ce que pousse Mme Exodus Lukombo a déduire, politiquement que, c’est des signes qui annoncent la fin politique de Moïse Katumbi.
Et alors, pourquoi pas? En tant que candidat président de la République, Moïse Katumbi ne veut plus que son argent, même hérité imprudemment du régime de Kabila, parte en l’air, surtout que, à côté de la caution qui s’élève à 100.000$, il y a également les frais de propagande,…. Tout cela pèse, à cet instant même, dans la tête de Moïse Katumbi.
La Rédaction
