Dans une lettre ouverte adressée au conseil de sécurité des nations unies dont la copie est parvenue ce lundi 18 septembre à Tremplin-news.net, Corneil Nanga s’oppose farouchement au départ de la Mission onusienne en République démocratique du Congo.
D’après l’ancien président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) qui est devenu opposant, « le départ de la MONUSCO dans ces incertitudes politiques et sécuritaires sonnera comme un coup d’accélérateur du chaos programmé»
Ce dernier ajoute : «la flambée des crimes d’État sur les populations civiles sans défense, est la principale motivation de cette correspondance ouverte aux membres du Conseil de sécurité des nations unies.»
Celui qui se déclare candidat à la présidentielle de 2023 poursuit pour appeler également la communauté internationale à un sauvetage urgent du processus démocratique et sécuritaire en faveur de la République démocratique du Congo.
«Appelons les dirigeants du monde à un sauvetage immédiat du processus démocratique et sécuritaire en République Démocratique du Congo et à ne pas prêter oreille à l’embarras du Président Tshisekedi face à la Monusco devenue un témoin gênant et encombrant» peut-on lire dans sa correspondance.
Corneil Nanga a quitté le pays pour snexiler au Ghana, se disant menacé par le régime du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et a estimé aussi etre dans le viseur du pouvoir pour avoir évoqué, disait-il, la présence de FDLR à Kinshasa et Lubumbashi.
Ce proche de l’ancien président Joseph Kabila Kabange avait dirigé la Céni lors de l.élection présidentielle contestée de fin 2018, à l’issue de laquelle le chef de l’État, Félix tshisekedi a été déclaré vainqueur. Il avait affiché sa volonté de se présenter à la prochaine présidentielle prévue le 20 décembre avant de se retrouver en exil.
Withgod Nakweti
