Alors que de nombreux pays à travers le monde offrent à leurs citoyens des passeports biométriques d’une durée de validité de dix ans pour les adultes, la République Démocratique du Congo maintient une validité de seulement cinq ans. Une situation qui suscite l’incompréhension de certains observateurs, à l’instar de M. Charlie Mingiedi Mbala , qui plaide pour une révision de cette politique administrative.
« Pourquoi la validité d’un passeport biométrique en RDC est-elle de seulement cinq ans ? » s’interroge Charlie Mingiedi Mbala, Activiste, Penseur et Notable de Madimba.
À en juger son interrogation, rien ne justifie cette particularité congolaise, d’autant plus que dans la majorité des pays, notamment en Europe, en Amérique et même dans plusieurs pays africains, les passeports biométriques sont valides pendant dix ans pour les adultes, et cinq ans uniquement pour les mineurs.
Passeport chaque 5 ans, un coût élevé pour les citoyens
Au-delà de la question de la durée, se pose également celle du coût. En RDC, l’obtention d’un passeport biométrique reste onéreuse, même si la nouvelle règle du gouvernement prévoit à 75 $ l’obtention d’un passeport biométrique, mais certaines réalités sur le terrain font que le prix soit tout autre.
Ainsi, Charlie Mingiedi Mbala estimé que réduire la fréquence de renouvellement du passeport permettrait, sans nul doute, d’alléger ce fardeau pour les citoyens.
Une harmonisation avec les normes internationales souhaitée
Dans un contexte de mondialisation et de mobilité croissante, la validité du passeport joue un rôle important dans la planification des voyages, la gestion des visas, et même dans les relations diplomatiques. Plusieurs pays africains comme le Maroc, la Côte d’Ivoire , l’Angola ou encore l’Afrique du Sud ont déjà opté pour une validité de dix ans pour les passeports de leurs citoyens adultes.
C’est ainsi que bien d’observateirs estiment qu’aligner la RDC sur cette norme internationale permettrait non seulement de moderniser l’administration, mais aussi de redonner confiance aux citoyens dans les institutions de l’État.
Fidel Songo