Dans une déclaration courageuse et sans ambiguïté faite hier samedi 19 avril, Exodus Lukombo, cadre du Collectif des communicateurs et défenseurs des institutions, a dénoncé avec fermeté le retour troublant de l’ancien président Joseph Kabila, dans l’Est de la République démocratique du Congo. Elle y voit un acte de haute trahison et une confirmation des accusations graves qui pèsent depuis longtemps sur l’ex-chef de l’État.
Pour Mme Lukombo, l’atterrissage de Joseph Kabila à Goma, territoire congolais encore en partie occupé par les rebelles du M23, n’est pas un simple hasard. Il s’agit, dit-elle, d’un geste délibéré, qui révèle une proximité assumée avec les ennemis de la République. « En choisissant de fouler le sol de Goma au lieu de revenir à Kinshasa ou dans une autre province apaisée, Kabila montre au peuple congolais de quel côté il se trouve réellement : celui de la rébellion, du sang versé et du chaos », a-t-elle affirmé avec force.
Allant plus loin, Exodus Lukombo a soutenu que cette posture confirme les propos du Président de la République, qui, il y a plus d’un an, révélait que Joseph Kabila est le véritable père de l’AFC-M23, mouvement rebelle responsable de multiples atrocités dans l’Est du pays. « C’est l’heure de vérité. Les masques tombent. Kabila a trahi la nation, trahi le peuple, trahi le Congo », a-t-elle martelé.
Fidèle à son engagement pour la défense des institutions républicaines, Mme Lukombo a lancé un appel vibrant à la population congolaise « Le peuple doit se lever, se désolidariser, rejeter et condamner fermement celui qui, par ambition et cupidité, pactise avec ceux qui tuent nos frères, violent nos sœurs et pillent nos terres. Kabila ne mérite plus ni respect ni reconnaissance. Il doit être désavoué sans réserve. »
FS