Le monde entier a célébré ce 8 mars 2025 la 40è édition de la journée internationale de la femme, sous le thème : « Pour toutes les femmes et toutes les filles : droit, égalité et autonomisation ». »Femmes au centre de toutes les ambitions » a été la »tropicalisation » à la congolaise de ce grand thème de cette 40è édition.
À Kinshasa, les veuves de l’ong EACD : Espoir et Avenir du Congo Démocratique, fortes de l’accompagnement politique leur apportée par l’Honorable Diyabanza et sans s’éloigner du centre des ambitions ci-haut évoquées, l’ont célébré à la fois dans une atmosphère de prière et sous une note de solidarité à l’intention de leur compatriote de l’Est, à l’heure actuelle sous les affres de l’invasion rwandaise.
»Depuis plus de 3 decennies, la guerre à l’Est de notre pays a fait des milliers de victimes. Nous voyons constamment nos vies brisées, nos enfants arrachés à nos bras, nos terres pillées, nos maisons réduites en cendre, nos corps violés nos efforts dévastés et nous voyons nos maris, nos pères et nos frères emportés par la tempête de la guerre », voilà ce qui a constitué la base de leurs intentions de prière.
« Nous n’allons pas nous taire et voilà pourquoi nous nous levons aujourd’hui pour dénoncer ces actes d’atrocité et d’impunité. Nous exigeons la justice », ont-elles vociféré.
Balais et malaxeurs en mains, symboles de la féminité congolaise, ces veuves de l’EACD se sont déclarées engagées pour la paix, la sécurité et un avenir dans lequel les enfants congolais pourront grandir en toute quiétude.
Elles ont voulu de ce 8 mars un appel à l’unité, à la sécurité et à la détermination du Congolais à bouter hors du territoire de la RDC l’ennemi rwandais.
» Nous n’accepterons plus de continuer à vivre dans la peur et dans la douleur », ont-elle fait savoir avant de demander à Dieu, en sa qualité d’Éternel des armées, qu’il benisse la Rdc et qu’Il accorde aux Fardc la force de combattre pour la délivrance de la nation congolaise.
Les veuves de l’EACD exigent coûte que coûte la paix, la justice et surtout la lumière de l’espoir qui doive guider les Congolais en vue d’un avenir meilleur pour l’Est de la République Démocratique du Congo ainsi que pour tout le reste du pays.
Elles ont en plus déploré le fait que pour cette journée de 8 mars, elles n’ont pas pu célébrer la paix à cause de leurs vies qui sont constamment menacées, encore moins la liberté, parce qu’elles se voient en permanence sous l’emprise de la violence.
»Nous voici à l’heure actuelle, nous femmes congolaises, dépourvues de nos maris et enfants, nos visages remplis de tristesse, nos coeurs remplis d’amertume », ont-elles déploré, larmes dans les yeux.
Le Député Diyabanza, lors de sa prise de parole, a réussi à semer de l’espoir dans leurs coeurs.
»Malgré la souffrance que nous sommes en train d’éprouver à l’Est, avec Dieu nous avons de l’espoir que la situation est en train de s’arranger. Le Dieu de la RDC est au contrôle et au-dessus de tout. La femme congolaise est notre mère à tous, y compris celle des militaires qui sont au front pour la défense de la mère patrie », a-t-il rassuré.
L’élu de Matete a parlé de la Rdc comme étant une maison indivisible, dotée d’un salon, qui n’est autre que la ville-province de Kinshasa, et de 25 chambres, que sont les 25 autres provinces, dont les deux Kivus.
Foi sur ses propos, cette guerre de plus de 30 ans n’est qu’une guerre de trahison, durant laquelle Dieu a voulu endurcir le coeur de nos ennemis en vue de la manifestation de sa gloire que voici déjà arrivée dans nos portes.
»Guerre de trahison », Pasteur Joël l’a dit en des termes similaires, durant sa prédication tirée de Jean 18: 2,.où il a évoqué la question du traître Judas qui a vendu Jésus pour une bagatelle somme d’argent qu’il n’a même pas pu consommer.
L’homme de Dieu a révélé qu’il y a des gens dans ce pays qui détiennent encore chez eux l’argent de la vente de la Rdc.
»La trahison est une mauvaise chose et il n’y a plus de la place pour ces traitres en Rdc’‘, a-t-il placé le clou.
Pour son homologue venu du territoire de Songololo, à savoir : Pasteur Christian Amisi Tambwe, qui a abondé dans le même ordre des choses, »ces gens ont vendu le pays pour l’argent et cet argent, ils ne le consommeront pas, au même titre que leur frère Judas ».
Il a été décrété, et ce qui a été chose faite, la circulation des paniers des offrandes qui seront envoyées au front.
Tout s’est passé du début à la fin, en alternance avec une agrémentation musicale signée José Nzita et ses accompagnants.
Sa voix, comme par effet de rémanence, résonne encore dans nos coeurs : »Ce qui est écrit est écrit ! ».
Saint-Germain Ebengo
