L’élargissement du présidium de l’Union sacrée, passant de 6 à 40 membres, a suscité une vive réaction d’Exodus Lukombo, cadre du Collectif des communicateurs et défenseurs des institutions /UDPS-Tshisekedi. Selon elle, cette restructuration s’apparente à un « théâtre de mauvais goût », en raison de la faible représentation du principal parti politique du pays, l’UDPS-Tshisekedi, au sein de cette instance.
S’interrogeant sur les critères de désignation, E. Lukombo remet en cause la marginalisation de l’UDPS dans cette nouvelle configuration. « Comment expliquer qu’en cette période cruciale pour notre pays, le parti au pouvoir, qui détient le plus grand nombre de députés, ne soit représenté que par une seule personne, en l’occurrence son secrétaire général, Augustin Kabuya ? » s’insurge-t-elle. Pour elle, cette situation soulève de sérieuses questions sur l’équité et la transparence des choix effectués au sein de l’Union sacrée.
Exodus Lukombo va plus loin en exprimant son étonnement face à l’absence de représentation de la jeunesse au sein du présidium. « Pourquoi la jeunesse, moteur de l’avenir de notre pays, est-elle exclue de cette instance ? » s’interroge-t-elle avec insistance. Elle rappelle que, malgré l’existence de figures emblématiques et de véritables Tshisekedistes, à l’instar du questeur Taupin Kabongo, l’UDPS semble avoir été reléguée au second plan.
Pour cette cadre de l’UDPS, la faible représentativité de son parti dans le présidium soulève de nombreuses interrogations et alimente les doutes sur les véritables intentions derrière cette réorganisation. « Il y a manifestement quelque chose qui cloche », conclut-elle, appelant à une plus grande justice et à une représentation plus équilibrée des forces politiques majeures au sein de la coalition.
Fidel Songo