Deux de trois ex-PM dans les starting-blocks. C’est la Une du journal » OURAGAN « . Leurs noms reviennent en haut lieu. Les anciens chefs du gouvernement Adolphe Muzito et Augustin Matata Ponyo, seraient pressentis pour remplacer Suminwa. Si l’équation
«remplacement» ne marche pas, ils pourront carrément intégrer l’exécutif avec toujours Judith Suminwa Tuluka comme cheffe d’équipe. Le dernier qui se greffe sur la liste, se nomme Samy Badibanga Ntita. Fort de son riche carnet d’adresses, l’apport de l’ex-PM, dans le futur gouvernement pourrait être utile au pays.
Pendant ce temps, » LA TEMPÊTE DES TROPIQUES » annonce une rentrée parlementaire houleuse voire explosive, compte tenu de la guerre d’agression imposée à la RDC par le Rwanda voisin et qui vient de jeter dans la rue des millions de Congolais fuyant les combats, suite à la prise des villes de Goma et Bukavu par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23-AFC.
Martin Fayulu et Jean-Marc Kabund s’accordent sur les enjeux majeurs de la nation. Selon » LE POTENTIEL « , les deux opposants se sont rencontrés hier lundi. Outre la situation sécuritaire, les deux leaders ont également échangé sur l’initiative du «pacte social pour la paix», portée par l’Église catholique et de l’ECC.
Ce tête-à-tête entre ces deux leaders de l’opposition, souligne » DEPECHE.CD « , intervient une semaine après la sortie de prison de Jean Marc Kabund, ancien président de l’UDPS, parti au pouvoir.
Justice. Le procès Bukanga-Lonzo renvoyé au 14 avril suite à l’absence des prévenus, rapporte » INFOS27 « . L’absence des principaux prévenus, Augustin Matata Ponyo, Deogratias Mutombo et Kristo
Grobler, qui, selon leurs avocats, n’ont pas été dûment informés de la tenue de l’audience.
Pour » FORUM DES AS « , ce nouveau renvoi prolonge une procédure déjà marquée par
plusieurs rebondissements et relance les interrogations sur l’issue de ce procès
emblématique, qui porte sur la gestion controversée du projet agro-industriel de
Bukanga-Lonzo.
5 ans de tournage en rond, regrette de son côté » LE PHARE « . Cette non-saisine, qui n’est pas la première du genre, rappelle le tabloïd, a une fois plus intrigué plus d’un observateur, dans ce procès qui n’a toujours pas commencé, alors qu’il a été ouvert en 2020, soit depuis 5 ans. Pourtant, rien ne semble s’opposer à l’instruction de l’affaire, dans la mesure où le prévenu Matata Ponyo, dont les avocats brandissaient sa qualité de « Sénateur », avait été délesté de ses immunités depuis belle lurette.
Situation sécuritaire. Retour au calme à Bukavu. Selon » LA RÉFÉRENCE PLUS « , le calme est revenu en fin de matinée de lundi 3 mars à Bukavu, après un assaut des combattants Wazalendo, sur une position de la coalition RDF/M23/AFC, située sur la colline de Karhale surplombant la partie ouest de la ville.
Un convoi humanitaire de 44 tonnes, financé et équipé par l’Union européenne, partant de Nairobi se dirige vers Goma, au profit de personnes déplacées et les populations vulnérables. L’annonce, rapporte » LE POTENTIEL « , a été faite, hier lundi, par le Représentant spécial de l’Union européenne pour la région des Grands Lacs, Johan Borgstram, au sortir de l’audience lui accordée par le cheffe du gouvernement congolais, Judith Suminwa.
Toujours en rapport avec la situation sécuritaire dans l’est du pays, » RFI.FR « , nous apprend que les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda ont arrêté des proches de blessés dans des hôpitaux de Goma. Un acte que dénonce le Haut commissariat de l’ONU.
Selon un communiqué dont » FORUM DES AS « , s’est procuré une copie, l’ONU fait état du kidnapping de 116 patients de l’hôpital CBCA Ndosho et 15 autres de l’hôpital Heal Africa, toutes deux institutions hospitalières basées à Goma.
Pluie de sanctions contre le Rwanda: A son tour, le Canada chicote Kagame, titre » DEPECHE.CD « . Au nombre de ces sanctions punitives prise par le Canada, il y a notamment, la suspension par de la délivrance de licences pour l’exportation de marchandises et de technologies contrôlées vers le Rwanda. Le Canada suspend les nouvelles activités commerciales de gouvernement à gouvernement avec le Rwanda…
Dans un autre chapitre avec ces chiffres qui font froid au dos. Les institutions de la RDC coûtent 451 millions USD rien qu’au premier semestre 2024, dénonce « Le Congo n’est pas à vendre », dans son rapport dont » RADIOOKAPI.NET « , s’est procuré une copie hier lundi. A titre d’illustration, elle dénonce le fait que les militaires, les policiers et les enseignants touchent moins de 100 USD par mois, alors que les députés nationaux perçoivent des émoluments et autres avantages estimés à plusieurs milliers de dollars.
Félix Tshisekedi, qui s’était engagé à améliorer les conditions de vie de ses concitoyens, semble ne pas être l’homme que le Congo espérait, déplore de son côté » INFOS27 « . En dépit de la misère qui sévit dans le pays, où les citoyens survivent avec moins de 1 dollar par jour, les institutions de la République continuent de consommer sans retenue, au détriment de la population.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)
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