La situation sécuritaire demeure préoccupante dans le territoire d’Irumu, en province de l’Ituri. C’est pourquoi l’administration militaire dudit territoire ne cesse de prendre diverses dispositions et stratégies pour permettre aux services de sécurité de pallier ce problème.
À cet effet, l’administrateur du territoire d’Irumu, pendant la période de l’état de siège, a pris la décision de suspendre l’organisation des réunions sur toute l’étendue de sa juridiction.
Cette mesure est contenue dans un communiqué officiel rendu public le vendredi 14 février de l’année en cours.
La suspension concerne les réunions politiques, socio-culturelles et celles des différentes mutualités. Elle est due à la situation sécuritaire critique qui prévaut dans la partie sud du territoire, particulièrement dans le groupement de Bandavilemba, situé dans la chefferie des Walese-Vonkutu.
Toutefois, selon ce communiqué, une exception est accordée aux cultes religieux, qui peuvent se tenir dans les églises, paroisses et mosquées identifiées, ainsi qu’aux rencontres sportives programmées par les associations sportives provinciales et territoriales reconnues par les autorités administratives.
Cette mesure intervient alors que la partie Est de la République Démocratique du Congo est confrontée aux agressions des rebelles ADF et M23, responsables de nombreuses exactions contre les populations.
Claude Bamaclab