Chef du parti au pouvoir, Augustin Kabuya Tshilumba est monté aux créneaux en ce temps de guerre pour édicter la ligne de conduite inviolable à suivre par les combattantes et combattants de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS-TSHISEKEDI, son parti.
Au cours d’un entretien avec les présidents des parlements débuts du parti à la permanence de Limite hier vendredi, l’honorable Kabuya a tiré tous les combattants aux oreilles sur l’attitude à adopter, les propos à tenir en public en ce temps de crise.
Il les a exhorté à ne pas succomber à tout discours de haine envers les autorités de l’État, spécifiquement envers celles du parti.
S’appuyant sur des arguments basés sur la responsabilité, le secrétaire général a insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite avec les forces de sécurité nationales pour faire face à toute tentative de déstabilisation du gouvernement, surtout en cette période de crise sécuritaire sévissant dans l’est du pays. Il a réaffirmé l’engagement de l’UDPS à promouvoir un climat de paix et de stabilité dans le pays.
En outre, Augustin Kabuya a clairement énoncé que l’UDPS n’a pas autorisé ses cadres et partisans à prendre part à des manifestations de rue, ni à soutenir des actes d’agression ciblés contre des institutions telles que les paroisses catholiques. Il a insisté sur l’importance de maintenir la discipline et de respecter les valeurs fondamentales du parti en toutes circonstances pour préserver son intégrité et sa crédibilité.
Cette rencontre avec les leaders des parlements débuts kinois intervient après la circulation sur les réseaux sociaux des vidéos des individus se disant du parti au pouvoir, en train proférer des menaces accablants contre les prélats catholiques et protestants, qui ont entamé depuis quelques jours des rencontres avec les acteurs politiques majeurs, les leaders de la société civile et les rebelles du M23 dans le cadre du pacte national pour la paix et le vivre ensemble.
Ce qui sans ignorer, la démarche de la CENCO et de l’ECC n’a pas été appréciée par plus d’un. Certains insinuaient déjà une sorte de plan en exécution qui mettrait la nation et le régime en danger.
Fidel Songo