La Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a tenu une réunion stratégique, jeudi 6 février 2025, avec une délégation de l’Inspection générale des finances (IGF) conduite par Jules Alingete Key. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des mesures visant à rationaliser les dépenses publiques, conformément aux orientations du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.
Dans le droit fil de l’observation d’une discipline budgétaire, la cheffe du gouvernement a exprimé sa volonté d’associer étroitement l’instance appropriée au suivi et à l’encadrement des finances publiques.

L’objectif est de réduire le train de vie des institutions publiques et d’orienter les dépenses urgentes vers les secteurs prioritaires, notamment la sécurité et les missions essentielles.
Dans ce sens, un arrêté interministériel a été pris pour encadrer les dépenses urgentes. Jules Alingete a, de son côté, salué l’engagement de Judith Suminwa en faveur de la bonne gouvernance financière. Il a rappelé qu’un arrêté interministériel, pris il y a un mois sur instruction de la Première ministre, servant désormais pour l’exécution des dépenses en procédure d’urgence.

« L’IGF veillera à ce que seules les dépenses strictement nécessaires soient effectuées, notamment celles liées à la sécurité et aux missions essentielles », a souligné l’inspecteur général des finances.
En plus de son implication dans la rationalisation des dépenses, l’IGF a également présenté à la Première ministre plusieurs dossiers économico-financier dont ceux relatifs aux exonérations dérogatoires. Cette démarche vise à assurer une gestion plus transparente et efficiente des finances publiques.
La rationalisation des dépenses publiques figure parmi les priorités du Programme d’actions du gouvernement Suminwa, inscrit dans son deuxième pilier. À travers cette collaboration renforcée avec l’IGF, la cheffe du gouvernement entend garantir une meilleure allocation des ressources publiques en faveur du développement du pays.
Cette initiative traduit la détermination du gouvernement à améliorer la gouvernance financière et à optimiser les recettes de l’État. Avec l’implication active de l’IGF, la lutte contre les dépenses excessives et les exonérations abusives prend une nouvelle dimension.
En période de défis sécuritaires et économiques, cette rigueur budgétaire est plus que jamais nécessaire pour assurer la stabilité et le développement de la RDC.
La Rédaction