Aimerance Lenge, présidente se la fondation qui porte son nom, a pris part hier mercredi 15 janvier à la conférence-débat organisée par le panel des leaders congolais à Kinshasa. Au cœur des discussions, la révision de la Constitution, un sujet d’actualité majeur dans la politique congolaise.
Dans son intervention, Mme Lenge, reconnue pour son engagement en faveur des jeunes et les droits de la femme, a exprimé son point de vue sur la nécessité de modifier la Constitution du pays. Sans se positionner de manière partisane, elle a souligné qu’une révision était indispensable pour adapter la loi fondamentale aux défis actuels de la République Démocratique du Congo. Elle a également appelé à l’organisation d’un cadre de concertation national afin de discuter des articles à réformer pour mieux répondre aux attentes des Congolais.
« En tant que coordinatrice de la Fondation Aimerance Lenge, qui œuvre pour l’encadrement des jeunes, nous avons un rôle important à jouer dans la sensibilisation des jeunes en faveur de la révision constitutionnelle. Il est crucial de réformer la Constitution pour le bien-être de la population congolaise », a déclaré Aimerance Lenge.
Mme Lenge a proposé de revoir certaines dispositions, notamment en matière de protection des groupes vulnérables tels que les albinos, les communautés autochtones et les personnes vivant avec un handicap.
Pour bien y parvenir, Mme Aimerance Lenge invite les autres leaders des associations de la société civile à investir sur le capital humain, en mobilisant davantage la population à cultiver le sens patriote, l’amour du pays et le civisme sans quoi, dit-elle, même la nouvelle constitution ne servira à rien.
« J’invite ici les leaders politiques et de la société civile à sensibiliser la population à l’amour du pays, au sens du patriotisme et à défendre les valeurs républicaines. C’est important et c’est ce qui doit passer avant. Aujourd’hui si la population manque toutes ces valeurs, même la nouvelle constitution ne servira à rien et connaîtra toujours des problèmes», a-t-elle souligné.
Cette déclaration fait suite aux conclusions du panel des leaders congolais, qui, lors de cette conférence, ont adopté une déclaration politique appelant à la révision de la Constitution pour mieux protéger les droits et les intérêts des citoyens.
Fidel Songo