Joseph Kabila : le come-back qui dérange, barre à la Une » ECONEWS « . Alors que le pays traverse une crise multiforme, le Front commun pour le Congo annonce son retour imminent, dénonçant une gestion actuelle jugée défaillante. À l’aube d’une nouvelle année, le spectre du «taiseux», silencieux depuis cinq ans, plane sur une scène politique déjà en ébullition. Reste à savoir quel rôle jouera l’ancien Président de la République dans une bataille où
alliances et stratégies seront déterminantes.
Dans un message adressé aux Congolais, le 4 janvier 2025, Raymond Tshibanda,
coordonnateur de la cellule de crise du Front commun pour le Congo, rapporte » CONGO NOUVEAU « , a déclaré que Joseph Kabila n’avait jamais pris sa retraite politique. L’homme était plutôt en « congé sabbatique », prêt à répondre à l’appel du peuple congolais afin de relever les défis
de la RDC.
Retour de Kabila : M23, tueries du Kasaï, Congo Hold-Up, les cicatrices d’un règne difficile à oublier, souligne de son côté » INFOS27 « . Pour le tabloïd, la déclaration de Raymond Tshibanda, au nom du comité de crise du FCC, évoquant la disponibilité de Joseph Kabila à revenir aux affaires, apparaît comme une tentative de repositionnement politique plutôt qu’une réponse réaliste aux attentes du peuple congolais. Si elle se veut un appel à la mémoire des réalisations passées, elle se heurte à un héritage controversé et à une population marquée par 18 années de problématique de gouvernance.
Diplomatie. A travers une visite éclair de Félix Tshisekedi au Qatar, hier dimanche, Kinshasa et Doha renforcent leurs relations bilatérale. Au cours de cette visite éclair, le Chef de l’Etat congolais, nous apprend « LA TEMPÊTE DES TROPIQUES « , a eu un tête-àtête, dans la matinée du dimanche, au palais royal
de Doha, avec l’Émir du Qatar son Altesse Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani.
Le M23 avance, Tshisekedi voyage au Qatar, déplore » CONGO NOUVEAU « . La situation politico-sécuritaire du pays a été confuse le week-end dernier. Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont gagné du terrain sur les lignes de front. Ils ont conquis, samedi, Masisi-centre, le cheflieu du territoire de Masisi, au Nord-Kivu. Pendant ce temps, le Président Félix Tshisekedi a voyagé, dimanche matin à Doha, capitale du Qatar, pour un bref séjour de travail. Un contraste avec ce qui se passe localement au pays.
Un avis partagé par » ECONEWS « . Alors que l’Est de la RDC s’embrase sous les assauts du M23, le Président Félix Tshisekedi a choisi de se rendre à Doha, au Qatar, pour un séjour mêlant diplomatie et repos. Officiellement consacré au renforcement des relations bilatérales avec l’Émirat et à la recherche d’investissements pour
la RDC, ce déplacement soulève des interrogations sur son opportunité en pleine crise sécuritaire. La proximité
stratégique entre Doha et Kigali alimente les spéculations sur une possible médiation entre Tshisekedi et Paul Kagame, alors que l’urgence reste palpable dans l’Est de la RDC.
Gouvernement : Félix Tshisekedi annonce un coup de balai imminent, titre ‘ NETIC-NEWS « . Au terme d’une mission d’itinérance l’ayant conduit successivement dans les provinces de la Tshopo, du Tanganyika, du Haut-Katanga, du Kasaï Central, Kasaï-Oriental et Kasaï, le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, est déçu des résultats observés sur le terrain,
notamment sur les chantiers d’ouvrages d’exécution sur fonds publics. Aussi promet-il de sévir parmi les mandataires indélicats, fussent-ils ministres du gouvernement central. La nouvelle a été
annoncée par Augustin Kabuya, SG de l’UDPS, précise le tabloïd.
Incitation à la haine tribale, Quelle mouche a piqué Martin Fayulu, se demande » CONGO NOUVEAU « ? En lieu et place de critiquer la gouvernance de Tshisekedi, il s’attaque à la tribu de ce dernier. Faute grave en politique dans la mesure où les grandes figures qui entourent le président, écrit le trihebdomadaire, d’un petit parti politique dénommé ECIDé sont des kasaiens qu’il déteste.
Avec des propos aussi grotesques, le président du parti ECIDE, estime de son côté » LE QUOTIDIEN « , touche le fond de la bassesse. Faute de capital confiance, ou avec un capital confiance bousillé, il serait, sur fond d’incitation à la haine tribale, à la quête d’un incident pour entraîner le pouvoir dans un piège d’où il rebondirait politiquement.
En réaction, l’ACAJ, Association Congolaise pour l’accès à la justice recommande au gouvernement et au pouvoir judiciaire de sanctionner tout discours de haine et de division quel qu’en soit l’auteur. Dans un communiqué parvenu le week-end dernier à » MEDIACONGO « , l’ACAJ indique que pour assouvir leur appétence “macabre”, certains acteurs politiques n’hésitent pas de recourir aux discours de la haine ethnique et/ou régionale avec pour objectif affiché d’opposer les Congolais sur base des considérations politiques et ainsi saper la cohésion sociale et la tolérance.
Dans un autre chapitre. Le ministre de la Justice organise le transfèrement de la 3è vague de kuluna à Angenga. Hier dimanche, rapporte » INFOS27 « , le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a supervisé la troisième vague de transfèrement des kuluna vers les prisons de haute sécurité. Appréhendés dans le cadre de l’opération » Zéro kuluna » ou » opération Ndobo « , les 70 kuluna rejoignent les 57 autres qui ont été transférés samedi 4 janvier 2025.
Ces transferts explique » FORUM DES AS « , s’inscrivent dans le cadre des opérations
« Ndobo » (Hameçon) et « Zéro Kuluna », menées par la police congolaise et le
gouvernement pour traquer et neutraliser les gangs urbains. Ces campagnes ont permis l’arrestation massive de bandits communément appelés Kuluna,qui sèment la terreur dans la capitale.
Pour » ECONEWS « , le Ministre de la Justice a saisi cette occasion pour lancer un appel au respect à l’ordre public. Il a demandé aux parents et à toutes les familles de conscientiser leurs enfants à abandonner le banditisme urbain. Constant Mutamba a prévenu que les récalcitrants subiront la rigueur de la loi, puisque le gouvernement
est déterminé à éradiquer ce phénomène dans la capitale et sur l’ensemble du pays.
Autre chose. Un responsable Français de la Monusco indésirable après des propos polémiques. Il s’agit, écrit » RFI.FR « , de François Grignon qui est persona non grata en RDC. Le chef des affaires politiques de la Monusco, la mission des Nations unies dans le pays, est au cœur d’un conflit avec les autorités congolaises en raison d’un e-mail dans lequel il a critiqué la cheffe de la diplomatie congolaise. Le diplomate est absent de RDC depuis deux mois, soit depuis que ses propos ont irrité les autorités du pays.
Echos de nos provinces avec » FORUM DES AS » qui revient sur la controverse autour du rappel à Kinshasa, du Gouverneur du Kasaï-Central, Joseph Moïse Kambulu. La vice-ministre de l’Intérieur, Eugénie Tshiela Kamba, a accompagné ce rappel d’une déclaration marquée par un appel au calme, soulignant que cette rencontre ne signifie en aucun cas la fin des fonctions du gouverneur
Et puis ce communiqué de l’Assemblée provinciale de Kinshasa qui dément l’existence d’une prétendue motion qui serait initiée contre le Gouverneur Daniel Bumba. Selon » YABISO.NET « , l’organe délibérant précise en outre que les élus provinciaux sont déjà en vacances parlementaires.
Dans le reste de l’actualité. Les blouses blanches du Synamed ont radicalisé la grève le samedi 4 janvier 2025 avec une consigne claire : « Hôpitaux sans médecins ». Le mouvement, qui risque de paralyser le secteur, affirme » OURAGAN « , à pour objectif d’exiger des autorités compétentes le respect des engagements pris concernant les arriérés des cliniciens.
La Synergie des organisations syndicales et sociales a salué dans un communiqué dont » RADIOOKAPI.NET « , s’est procuré une copie, le réajustement du Salaire minimum interprofessionnel garanti, au profit des travailleurs congolais de 7.000 à 14500 FC (5 USD). Jean-Bosco Puna, le porte-parole de cette organisation a cependant encouragé le Gouvernement à faire mieux, en mettant en place une politique nationale de rémunération.
La reprise des cours est confirmée pour ce lundi 6 janvier sur toute l’étendue du territoire national, même dans les zones affectées par les combats. C’est ce qu’a indiqué hier dimanche l’inspecteur général de l’Education nationale, Hubert Kimbonza, dans une interview exclusive accordée à » RADIOOKAPI.NET « .
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)
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