RDC : Marie-Josée Ifoku prône la renaissance du Congo à travers la Kombolisation et le changement de la constitution pour une 4è République !

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Récemment, au cours du dernier numéro de la célèbre émission “Face à Charly Mukuba”, la présidente nationale du parti politique AENC, Alliance des élites pour un nouveau Congo, Marie-Josée Ifoku, a partagé sa vision révolutionnaire pour la République démocratique du Congo. Pour sortir de la crise a toutes les échelles à laquelle le pays fait face, la candidate à l’élection présidentielle de 2023 propose une thérapie particulière face à ces différents maux. Sa recette marquera dit-elle, «la rupture avec le système de prédation» à travers la Kombolisation pour la renaissance.

Dans sa proposition, Marie-Josée Ifoku insiste sur la nécessité d’une transformation radicale pour permettre au pays de s’élever vers de nouveaux horizons de prospérité et de développement. L’ancienne gouverneur de Tshuapa fait noter que sa proposition mettra fin à la stagnation politique et économique du Congo, attribuant cet état de fait à un système de prédation qui persiste depuis l’indépendance du pays.

Elle propose, pour ce faire, le changement de la constitution du 18 Février 2006, tout en soulignant l’existence d’une malédiction générationnelle pesant sur cette dernière. Elle a ainsi appelé à son abolition volontaire «pour ouvrir la voie à un renouveau national». Pour concrétiser cette vision novatrice, elle préconise la mise en place d’un Conseil de médiation nationale visant à favoriser la cohésion et l’unité nationale.

« Il n’y a pas une réelle politique pour la gestion du pouvoir… il n’y a pas une réelle économie pour permettre au peuple congolais de jouir de ses richesses. C’est ainsi que nous disons que, l’état d’esprit qui avait donné naissance à ce pays-là, le Congo, cet état d’esprit, nous nous disons, quand nous prenons le modèle, nous trouvons qu’il y a eu une malédiction générationnelle sur notre constitution. [Cette malédiction traverse] toutes les constitutions qu’on a connues dans ce pays depuis l’état indépendant du Congo, tout acte qui a permis qu’on puisse gérer ce pays jusqu’en 2006.Il y a une malédiction générationnelle de notre constitution. C’est pour ça que nous disons que nous devons donner la mort à cette constitution-là, librement, par nous-mêmes. Et nous pouvons le faire à travers cette structure que je propose, le Conseil de médiation nationale pour la cohésion nationale», a déclaré Mme Ifoku.

Marie-Josée Ifoku conçoit ce cadre de cohésion nationale comme un rassemblement inclusif à travers lequel tous, politiciens, société civile, églises, tous les représentants du peuple, les hommes d’affaires, les chefs coutumiers… vont se mettre ensemble pour réfléchir pour un autre Congo nouveau avec K.

La candidate à la présidence a également plaidé pour un retour aux valeurs congolaises authentiques, mettant en avant la foi chrétienne et les us et coutumes ancestrales recommandables comme fondement essentiel d’un avenir prospère pour le pays.

«Nous devons réfléchir d’où nous venons, comme on disait Mobutu, recours à l’authenticité non retour. Donc, aller récupérer ce qui était de bien avant que les étrangers n’arrivent dans notre pays, avant qu’on ne connaisse l’esclavage depuis les Arabes jusqu’aux occidentaux, savoir comment les choses se faisaient. Et donc on récupère ce qui était bien. Et ce qu’on est devenu aujourd’hui, à travers notre foi, parce que qui parle de la foi chrétienne parle de l’amour», a-t-elle recommandé.

Elle a par ailleurs souligné la richesse naturelle du pays et a appelé à une gestion rationnelle de ces ressources pour non seulement améliorer la qualité de vie des Congolais, mais aussi contribuer au développement durable de l’Afrique et du monde entier.

Nécessité d’une période transitoire en vue de changer l’homme congolais !

En outre, Marie-Josée Ifoku a insisté sur la nécessité de transformer l’homme congolais avant de changer les textes, proposant une période transitoire de quelques années pour surtout sensibiliser les congolais, les éduquer, les inciter à la transformation positive des consciences et enfin pour instaurer une nouvelle ère de conscience et d’action.

« À travers notre vision de la rupture du système de prédation, nous prenons la Kombolisation, Kombolisation qui signifie d’abord qu’il faut changer l’homme congolais avant d’aller changer les textes. Donc, nous voulons que pendant cette période transitoire, à ne pas confondre avec la transition, une période transitoire, que l’on procède à sensibiliser, à conscientiser, à éduquer l’homme congolais, pour le conduire à donner naissance à une nouvelle vie», a proposé cette femme candidate présidente de la République.

Fidel Songo

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