Membre de l’Union Sacrée de la Nation, Adrien Kasambue s’engage dans le débat sur la modification de la constitution, un sujet qui suscite de vives discussions au sein de la classe politique congolaise. Selon lui, la position du Président Félix Tshisekedi sur la révision constitutionnelle est salutaire, tant qu’il existe des articles qui ne sont pas en phase avec la souveraineté du peuple congolais.
Initiateur de l’ONG Vie pour Tous, Adrien Kasambue appelle les Congolaises et Congolais à soutenir la démarche du garant de la nation. Pour appuyer davantage son soutien indéfectible au Chef de l’Etat, Adrien Kasambue compte lancer officiellement, dans les prochains jours, son parti politique.
Très déterminé, Félix Tshisekedi a récemment réaffirmé, lors d’un discours à Lubumbashi, son intention de procéder à cette modification, déclarant avec conviction : « Rien ni personne ne pourra m’en empêcher, moi, Président de la République et garant de la nation. »
Cette question de la révision constitutionnelle suscite un intérêt croissant dans tous les milieux. Les opposants au projet, notamment Kabila et ses nouveaux alliés tels que Fayulu, Katumbi, Matata, Sesanga et Mukwege, ainsi que l’Église catholique, intensifient leurs efforts pour s’opposer aux ambitions de Tshisekedi. La tension entre les différentes factions politiques s’accentue, rendant le climat politique encore plus volatile.
Malgré les vents et marées, le pouvoir en place semble déterminé à ne pas céder. Il est évident que les élus présents seront mobilisés pour défendre la proposition du président Tshisekedi en faveur de la modification de la constitution.
La prise de position d’Adrien Kasambue est louable, car elle témoigne d’une volonté de moderniser le cadre juridique du pays pour mieux refléter la volonté populaire. Son appel à l’unité autour de cette initiative montre une compréhension des enjeux politiques actuels et une détermination à avancer vers un avenir meilleur pour la RDC. Dans un contexte où les débats constitutionnels peuvent souvent mener à des tensions, son approche constructive mérite d’être soulignée.
Jules Ntambwe