L’abbé José Mpundu, curé de la paroisse Saint Alphonse de Matete Kinshasa a célébré, hier dimanche 24 novembre 2024, en la paroisse Sainte Anne, Kinshasa/Gombe, une messe d’action de grâce à l’occasion de 70 ans d’âge et de 50 de carrière littéraire de l’écrivain Fita Fita Dibwe dit Cheik Fita.
Dans son sermon, le prélat catholique a lancé un pressant appel à toutes les classes sociales de la RD-Congo. En effet, il n’a pas utilisé des phrases qui font plaisir aux oreilles des gens, et a parlé comme une personne qui voit sa mort venir.
Il a d’abord, révélé le sens caché de cette date. A l’en croire, cette date choisie par le philosophe Cheik Fita coïncide avec la journée « du Christ Roi ».
Basant son message sur l’évangile de Jean chapitre 18 verset 33 à 37, le curé de la paroisse Saint Alphonse de Matete à Kinshasa a indiqué que le royaume de Dieu n’était de ce monde, tout affirmant que la royauté de Dieu différent de la royauté d’ici bas, l’abbé José Mpundu a fait savoir que les rois de ce monde commandent en maître, autrement ils sont des dictateurs, des meurtriers, des menteurs, etc. Pour lui, c’est Jésus-Christ qui est le véritable roi.
«Quand Jésus parlait des rois de ce monde, il n’est parlé pas seulement des Chefs des États, mais il nous parlait des rois de tous les domaines», a-t-il fait connaître. Foi à ces affirmations, il a précisé que c’est la raison pour laquelle les Chefs religieux de l’époque l’ont condamné à mort.
Micro à la main, ce disciple du Christ s’est rappelé d’une des paroles de sagesse du cardinal Malula qui disait : « mieux vaut être sacrifié pour la vérité que de sacrifier la vérité ». Partant de cette vérité, il a invité les croyants à se soumettre à la royauté et à la volonté de Dieu.
D’après lui, le royaume de Dieu se caractérise par un amour qui donne, qui se donne et qui pardonne; un royaume qui est basé sur la vérité; un royaume de liberté. « Libre pour faire le bien, libre pour aider. C’est un royaume de la justice », a-t-il précisé.
«J’avais demandé à ceux qui ont organisé les états généraux de la justice de m’accorder la parole pour que je parle de la justice dont on ne parle pas. C’est la justice miséricorde», a-t-il rappelé.
A l’en croire, cette justice est différente de la justice des Juifs et des Pharisiens. Selon ce prélat catholique, cette justice a comme caractéristique de détruire le mal et de sauver les malfaiteurs.
Présent à cette messe solennelle, le professeur Modeste Bahati Lukwebo, 2ème vice-président du Sénat, a félicité et encouragé son ami de longues dates, Cheik Fita, pour son combat démocratique qu’il ne cesse de mener pour le réveil patriotique. Il a profité de l’occasion pour lancer un appel à la jeunesse RD-congolaise de suivre leurs pas. Il n’était pas le seul à prendre la parole. Car, après lui, il y a eu deux personnes qui ont défilé devant la chaire pour jeter des fleurs au finaliste au concours théâtral interafricain de Radio France en 1979. Parmi ces personnes figurent le Directeur de la CNDH, Paul N’sapu et l’abbé José Mpundu.
Après cette étape, toutes les personnes ayant pris part à ce culte d’action de grâce ont visité l’Expo Cheik Fita, et ont profité de l’occasion pour échanger avec l’auteur, d’acheter les ouvrages de ce dernier et de dégoûter à la sauce RD-congolaise.
H.A.K
