Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a récemment exprimé des accusations graves à l’encontre du Rwanda, qu’il considère comme un acteur clé du désordre qui affecte son parti. Lors d’un rassemblement, il a déclaré : « Kagame ne dort pas. Il veut à tout prix voir Tshisekedi quitter le pouvoir et que lui reste. Ça ne se fera jamais… » Ses propos ont suscité des applaudissements parmi ses partisans, reflétant une inquiétude croissante face aux tensions internes au sein de l’UDPS.
Les divisions au sein du parti, exacerbées par des rivalités politiques, pourraient avoir des conséquences significatives pour le Président Félix Tshisekedi. Les luttes de pouvoir internes affaiblissent non seulement l’unité du parti, mais mettent également en péril la stabilité de son gouvernement.
La situation soulève des questions cruciales sur la capacité de l’UDPS à maintenir son intégrité face aux pressions extérieures et aux conflits internes. Si ces tensions ne sont pas résolues rapidement, elles pourraient conduire à une fragmentation du parti, rendant ainsi le chemin plus difficile pour Tshisekedi, qui doit naviguer dans un paysage politique déjà complexe.
Il est impératif que l’UDPS, tout en faisant face à des défis extérieurs, trouve un moyen de rassembler ses membres et de se concentrer sur ses objectifs communs. La cohésion interne sera essentielle pour contrer toute influence ou ingérence étrangère et préserver l’intégrité du leadership de Tshisekedi.
Jules Ntambwe