« Changeons Félix Tshisekedi » et non la constitution, était le thème à développer pour le meeting de Prince Epenge, président national de l’action pour la démocratie et développement au Congo ( ADDCONGO) et porte-parole de la plateforme Lamuka, qui devrait se tenir hier dimanche 3 novembre dans la commune de Selembao.
Mobilisés en pompe pour répondre à l’appel de leur leader, les militants de l’AddCongo et de Lamuka se sont vus disperser par les éléments des forces de l’ordre et, même, « brutaliser»
Le président de cette formation politique, Prince Epenge, est monté au créneau pour dénoncer ce qu’il qualifie de «appel à la violence».
Dans sa déclaration de dénonciation, le porte-parole de Lamuka a condamné le lynchage dont a été victime ses militants et appelle à des enquêtes sérieuses pour que justice soit faite.
«L’action pour la démocratie et le développement au Congo, ADD Congo en sigle, notre parti, condamne fermement le passage à tabac de certains de nos militants par les éléments de l’Agence nationale pour le renseignement, de la DEMIAP, qui ont été envoyés par le bourgmestre de la commune de Selembao pour empêcher ce dimanche 3 novembre l’activité ou la campagne de l’ADD Congo, qui devait se dérouler dans le quartier Ngafani, à l’occurrence, où je devrais installer le comité de l’ADD Congo Fédération FUNA», a-t-il déclaré.
Dans ses dires, il confirme que ce désordre a été orchestré par le bourgmestre de la commune de Selembao, qui selon lui a envoyé les éléments de la DEMIAP et de l’ANR ainsi que certains policiers pour « saccager les biens, tabasser certains militants qui m’attendaient au motif que Prince Epengue ne peut pas lancer la campagne « Changeons Félix Tshisekedi » et non la constitution dans la commune de Selembao»
Et d’ajouter. « Nous exigeons une enquête sérieuse car certains de nos militants ont été tabassés. On a même ravi l’argent de certains citoyens qui habitent le quartier Ngafani. Et nous disons à l’UDPS parce que d’après nos renseignements, c’est les gens de l’UDPS qui ont instruit les bourgmestre d’interdire l’activité qui était organisée conformément à la constitution car nous avions saisi régulièrement les bourgmestre et les chefs du quartier».
Prince Epenge considère que ce qui est arrivé à son parti et ses militants à Selembao est tout sauf la démocratie. Selon lui, c’est en réalité “ l’appel à la violence et la violence ne peut qu’appeler la violence”.
La Rédaction