Le Promoteur du Bureau d’actions et d’éveil culturels à l’éducation -BAC- et de l’Alliance des leaders de la Société civile, Jean-Marie Ntantu Mey a vivement réagi à la déclaration des délégués du Syndicat des enseignants du Congo -SYECO- qui ont été reçus, samedi 19 octobre dernier, par le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe.
« Le BAC est surpris, non il n’est pas surpris, mais il est déçu d’entendre les délégués des enseignants déclarés la levée de la grève à la sortie d’un entretien avec une autorité politicoadmnistrative », a-t-il exprimé dans une communication rendue publique lundi 21 octobre 2024.
Processus de la Grève
A en croire cette figure emblématique de la Société civile, une grève ne peut pas être levée après que les dirigeants du SYECO soit reçu par une autorité, mais après qu’ils aient organisé une réunion avec leurs collègues de profession. Cette étape cruciale va permettre aux autres membres du syndicat d’adhérer au point de vue des dirigeants du Syndicat.
Appel à l’unité
Cet ancien professeur de français a profité de ce moment pour lancer un appel pressant à tous les enseignants afin qu’ils restent unis et solidaires. « Pour qu’un délégué syndical soit fort, il ne doit pas se séparer de sa base. C’est sa base qui fait sa force. Parce que quand vous levez une grève à la sortie d’un entretien avec une autorité, mais vous trahissez la volonté de vos collègues », a-t-il insisté.
Puis, il a souhaité que tous les dirigeants du SYECO se retrouvent le plutôt possible pour apprécier à juste titre s’il faut lever la grève ou pas et quelle condition ? « Sinon, vous allez lever la grève, et rien ne va changer dans vos conditions », a-t-il conseillé.
Parlant des règles du syndicat, Jean-Marie Ntantu Mey a éclairci que dans des écoles, les chefs d’établissement scolaire ne peuvent pas être un syndicaliste. Car, d’après lui, ils sont les représentants du dirigeant du pays. Justifiant son argument, cet ancien ministre des Transports a indiqué qu’un syndicaliste est une personne qui accepte volontairement les risques aussi bien au plan moral que physique.
Ainsi, le promoteur du BAC a invité les enseignants de la RD-Congo à faire tout pour qu’ils soient reçus par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, parce que, d’après lui, c’est le Président de la République qui peut trouver une solution adéquate à leur desirata. « Le parlement ne vote que le budget. Ce n’est pas lui qui fixe le salaire », a-t-il fait savoir.
Il a indiqué qu’il est prêt et disposé à accompagner les vrais délégués du SYECO auprès du Chef de l’État. « Nous souhaiterions que nous puissions aller avec les dirigeants des enseignants de l’enseignement primaire, secondaire et technique -EPST-, de l’enseignement supérieur et universitaire -ESU-, de médecins et des infirmiers. Mes chers frères, l’union fait la force. C’est ce qui a fait notre force pendant la conférence nationale souveraine« , a-t-il signalé.
En somme toute, il a encouragé tous les enseignants RD-congolais à maintenir la grève afin de rencontrer le garant des institutions de la République.
La Rédaction
