Dans le grand orchestre de la gestion économique, chaque instrument doit jouer sa note avec précision. Ce mercredi 16 octobre 2024, le ministre d’État et ministre du Budget, Aimé BOJI SANGARA, a dévoilé à l’Assemblée Nationale le projet de loi de finances rectificative pour l’exercice 2024, une symphonie budgétaire attendue.
Ce projet, équilibré en recettes et en dépenses à hauteur de 44.410 milliards de Francs Congolais (l’équivalent de 15,8% en dollars américains), représente une augmentation de 8,4% par rapport au budget initial, fixé à 40.986 milliards de Francs Congolais, soit 22% du PIB.
Cette révision s’impose face aux changements profonds survenus dans le paysage politique et économique. L’arrivée d’un nouveau Gouvernement après les élections de décembre dernier, les pressions exercées par des chocs externes et internes, ainsi que les résultats fructueux des négociations avec les partenaires internationaux, notamment la Banque Mondiale, ont tous contribué à redéfinir les contours du budget.
Aimant à souligner que l’équilibre budgétaire et financier, tel que défini dans la loi initiale, a été sensiblement affecté, le ministre a précisé que le projet de loi de finances rectificative modifie en profondeur la loi initiale pour préserver la crédibilité budgétaire.
En réponse à l’accroissement des recettes, cette nouvelle loi réoriente la politique budgétaire, mettant l’accent sur les dépenses sociales, sécuritaires et celles favorisant la croissance, tout en respectant les priorités établies dans le Programme d’Actions du Gouvernement.
Ainsi, dans cette quête d’harmonie économique, le projet de loi de finances rectificative se présente comme un phare, guidant les choix budgétaires vers un avenir prometteur.
Jules Ntambwe