Le Leader de l’ASBL Armée des bâtisseurs tshisekedistes, Fils Mukoko, a tenu mardi dernier à Kinshasa, une conférence de presse centrée sur l’actualité politique en République démocratique du Congo, ainsi que la situation actuelle du parti présidentiel, UDPS.
Dans sa prise de parole, le Baba de la jeunesse congolaise a d’abord interpellé le numéro un de la chaîne Bosolo Télévision, sur ses propos tenus à l’encontre du gouverneur de ville de Kinshasa Daniel Bumba.
“Je ne sais pas si le journaliste Israël Mutombo focalise son travail seulement à critiquer l’UDPS. Sortir devant son téléviseur et dire que Daniel Bumba ne fera rien de son mandat c’est être un prophète de malheur pour Kinshasa. Il n’a même pas encore débuté correctement avec son travail, et vous dites directement que ses efforts seront vains. Qui vivra, verra ! “, déclare t-il.
Devant la presse congolaise, le numéro un de l’ABT a dans son adresse recadré le Professeur Jean-Claude Tshilumbayi, Vice Président de l’Assemblée nationale, qui selon lui, aurait tenu des propos irritants à l’opinion publique.
» Monsieur Tshilumbayi, c’est le secrétaire Augustin Kabuya qui peut convoquer ce que l’on appelle une convention démocratique, et le point à l’ordre du jour vous sera communiqué. Vous êtes démasqué. Et je comprends que vous êtes également parmi ceux qui se rebellent contre le parti. N’anticiper pas les choses « , dit-il.
Avant d’ajouter : » le secrétaire général Augustin Kabuya avait décrété un cessez-le-feu. Et étant membre du parti, je vous demande de regagner le parti, sinon vous serez frappé par la mesure de l’auto exclusion “.
Selon Fils Mukoko, le cessez-le-feu décrété par Augustin Kabuya est une opportunité pour les personnes qu’il qualifie de ‘’UDPS Mobondo‘’ de revenir en toute quiétude au sein du parti, afin de remettre les choses au clair.
Soulignons par ailleurs que, le leader de l’ASBL Armée des bâtisseurs tshisekedistes (ABT), a appelé les autorités congolaises, à interpeller les organisateurs du concert de Mike Kalambayi, ainsi que les éléments de la police affectés pour la sécurité, suite à la mort d’au moins 9 personnes.
Japhet Punzu