La société civile force vive, noyau d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, vient de décréter trois journées de ville-morte à partir du lundi 29 juillet 2024 suite aux tueries de 123 civils par les terroristes ADF/MTM dans le secteur de Beni-Mbau en territoire de Beni.
Cette décision ressort d’une assemblée extraordinaire avec les représentants des composantes de cette structure citoyenne ce vendredi 26 juillet 2024 à son office de travail.
Plusieurs autres décisions ont été également prises et des recommandations formulées. Les forces vives exigent la relève de certaines unités des FARDC dans la partie Ouest d’Oicha et en secteur de Beni-Mbau, côté Ouest, aussi la levée des barrières où ne cessent d’être déplorées les cas de tracasseries contre les cultivateurs.
En outre, la société civile demande aux jeunes volontaires de venir s’identifier au bureau de la société civile en vue d’être orientés pour servir au coté des FARDC comme patriotes, qui doivent contribuent au retour de la paix dans la région affirme Isaac KAVALAMI, président de la société civile d’Oicha.
Il faut ici dire que ces décisions font suite aux tueries déplorées entre le 21 et le 24 juillet dernier dans plusieurs villages de la notabilité de Babila-Bakaiku en secteur de Beni-Mbau. Les victimes sont plus des paysans, majoritairement originaires d’Oicha. Ils étaient surpris, les uns dans leurs champs, les autres sur les sentiers en provenance de cette partie du territoire de Beni au Nord-Kivu, d’autres encore en provenance du territoire d’Irumu en Ituri.
Retenez que sur les 12 corps qui restaient dans la salle de mort et à la morgue de l’hôpital général de référence d’Oicha, 10 ont été inhumés toujours sur organisations des familles des victimes ce vendredi 26 juillet 2024. Les deux corps encore en salle de mort ne sont pas encore identifiés et figurent parmi les 11 déposés l’après-midi du jeudi dernier.
Si non, le bilan de ces tueries dans la localité de Babila-Bakaiku depuis environ une semaine se présente comme suit : 39 personnes tuées au village KOTA-OKOLA, 26 à KATERRAIN, 5 à MASANGWA, 9 à MANGAMBOMOYA, 20 à NZAKIA, 3 à MABUO, 5 à MBIMBI, 4 à ULIKUA WAPI, 7 à KAZAROHO et 5 à MAYESE, d’après la société civile. Cette structure citoyenne parle de certains villages qui étaient réattaqués par l’ADF. D’où un bilan provisoire d’au moins 123 personnes tuées, ajoute notre source.
Nzangura Kwavingiston le nègre depuis la région de Beni