Malgré la trêve humanitaire de deux semaines décrétée par les Nations-Unies, pour faciliter l’accès à l’assistance aux populations civiles dans les zones en conflits, la province du Nord-Kivu fait exception à la règle, et rien n’est constaté sur terrain.
Aucune assistance humanitaire, ni la cessations des hostilités, en plus d’une semaine depuis le début de la dite trêve le 5 juillet dernier la situation s’est dégradée davantage et les rebelles renforcent leurs positions.
En a croire la notabilité locale, ce mardi 16 juillet 2024, plusieurs bombes ont été largués en aveuglette vers Bweremana dans le Masisi, avec un bilan provisoire 3 morts et trois blessés, alors que les combats se poursuivent sur la colline de Kashingamutwe depuis la matinée.
Lundi 15 juillet dernier, plusieurs autres bombés largue par les M23 ont causés la morts plus de 9 civils dont 5 enfants, et blessant 5 autres personnes toujours à Bweremana une cité situé à près de 40 km à l’ouest de la ville de Goma sur l’axe routier Goma-Sake en territoire de Masisi.
Dimanche 14 juillet dernier des combats entre les rebelles du M23 contre les forces loyalistes de la RDC soutenues par les jeunes patriotes étaient également signalés près de la commune de Kirumba au sud du territoire de Lubero sans plus de précision sur le Bilan exact.
Aime Mbusa Mukanda contacté par votre reporter laisse savoir que l’allure que prend la situation dans le Rutshuru risque d’être plus pire après même la durée de la trêve dont le gouvernement congolais veut respecter alors que les rebelles eux en profiter pour ses réorganiser et se renforcer en armes et en hommes de combat.
Toutefois, la vie des paisibles citoyens reste déplorable, car n’ayant reçu aucune assistance ni du gouvernement central ni des humanitaires soit les Nations-Unies qui ont décrété la trêve dans ces prétextes.
Nzangura Kwavingiston le nègre, depuis la région de Beni