Pour mieux faire face à la situation sécuritaire qui sévit dans la partie Est de la RD-Congo, un état de choses causé par le Rwanda en complicité avec la communauté internationale, Alex Welo, président du réseau africain pour le développement durable, pense que le dialogue à l’interne est la seule piste de solution qui peut mettre le pays de Patrice Lumumba à l’abri de cette situation.
Ce dernier affirme qu’il n’est pas le premier à concevoir cette idée car elle a été raisonnée et proposée par l’abbé José Mpundu. Il a, cependant, estimé que cette opération devra commencer par l’identification des acteurs majeurs qui peuvent participer au dialogue à la policière.
C’était lors de son passage à l’émission « questions brûlantes » de la première radio télévision par satellite -RTVS1- de l’opposant Adolphe Muzito.
Au seuil de son intervention, l’ancien candidat aux élections primaires citoyennes 2023 pour la présidentielle en RD-Congo a salué l’abbé José Mpundu de l’ avoir accompagné dans le premier citoyen, une activité organisée par la société civile en 2023. Répondant à une question chaude liée à l’initiative prise par l’ex vice ministre, ministre des Affaires étrangères sur un document qu’il avait signé à Luanda, en Angola, dans lequel le Rwanda demande à la RD-Congo de traquer les FDLR -Forces démocratiques de libération du Rwanda, Alex Welo n’a pas voulu condamné à l’immédiat cet acte car, dit-il, « c’est bien de condamner. Mais lorsqu’on est à la tête des institutions, on comprend la réalité… »
Ce licencié en Sciences po de l’Université de Lubumbashi doublé d’expert en Droit civil et politique de l’Université Cheikh Anta Diop du Sénégal, sans oublier sa connaissance approfondie en bonne gouvernance, démocratie et élections acquise à l’université de Bordeaux en France n’a pas tardé d’analyser cette problématique sous l’angle scientifique. Foi à ces analyses justifiées et justifiables, si la RD-Congo est tombée dans ce piège, d’une part, c’est parce que les responsables des institutions ne font pas confiance aux experts et consultants nationaux qui se retrouvent dans le secteur de la vie nationale. « Ces experts peuvent faire des études, des analyses qui vont les amener à proposer des stratégies pour faire face à tous ces problèmes », a-t-il argumenté.
D’autre part, c’est parce que la RD-Congo n’a pas mesuré les conséquences de cette action humanitaire. Voici les hypothèses qu’il a émises pour expliquer ce piège qui, d’après lui, comprend deux côtés. Il s’agit du piège de la communauté internationale et de l’autre côté celui du Rwanda.
Embouchant la trompette, il a fait savoir que le Congo-Kinshasa égorge de personnes disposées à contribuer dans la bonne gestion du pays.
« Nous devrions d’un côté réfléchir dans les après de cet accueil de ces troupes, mais aussi il fallait disposer de stratégies nationales qui devraient en tout état de cause avoir le plan A ,B et C. Parce qu’il y a beaucoup d’hypocrisie dans toute négociation au monde », a-t-il renseigné.
A ajouter foi à ces propos : « il y a lieu de refaire l’histoire. » Et de révéler : « Il y a beaucoup d’hypocrisie et de méli-mélo dans ces négociations de haut niveau. On ne sait pas qui on amène dans cette négociation ». Voici pour lui l’élément qui amène la RD-Congo à retomber dans les mêmes erreurs. A l’en croire, l’Etat RD-congolais doit s’entretenir avec des experts qui ont une expérience pointue dans la matière.
Et de compléter : « pour trouver solution à ce fameux problème, nous n’avons pas intérêt à combattre le système qui existe déjà, mais tout ce que nous devons faire, nous en tant que nation, c’est d’innover, de faire une preuve d’une créativité et combattre ce système qui devrait se trouver à ce moment là obsolète ».
La Rédaction