Bombardements des sites des déplacés à Mungunga : l’UE et les Ambassades des États membres condamnent fermement l’acte !

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La délégation de l’Union européenne et les ambassades membres de l’UE en République démocratique du Congo ont condamné fermement, via un communiqué publié dimanche 5 mai dernier, les bombardements de sites de déplacés au Lac vert et Mungunga, à 13 km de Goma, en province du Nord-Kivu.

Ces bombardements, attribués aux rebelles du M23, ont coûté la vie à « au moins 12 personnes déplacées et ont blessé au moins 30 personnes, principalement des femmes et des enfants. Des dommages matériels ont

également été causés aux abris et à d’autres structures humanitaires » souligne le rapport des autorités militaires de la province. 

Sur ce, elles ont  présenté leurs condoléances aux familles des victimes et ont souhaité un prompt rétablissement aux blessés.  La délégation de l’Union européenne et les ambassades des Etats membres de cette organisation en RDC, ont dénoncé, dimanche 5 mai dernier, l’escalade des violences aveugles contre les civils dans le Nord-Kivu.

Ils condamnent aussi l’utilisation régulière de l’artillerie lourde à proximité des sites de déplacés. Et,  ils ont rappelé à toutes les parties au conflit leurs obligations, en vertu du droit international, de protéger et préserver la vie des populations civiles en toutes circonstances.

“ Nous condamnons également l’utilisation de plus en plus régulière de l’artillerie lourde à proximité des sites de déplacés, ce qui a des conséquences tragiques pour la population, prise au piège entre ces tirs croisés ”, lit-on dans cette déclaration.

Traduire en justice les auteurs

Les diplomates ont, cependant, appelé toutes les autorités congolaises à apprendre toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les auteurs de cette agression armée constitue, selon eux, une violation flagrante des droits de l’homme et du droit international humanitaire et pourraient constituer un crime de guerre.

Elles ont, par la suite, rappelé que le besoin urgent d’une cessation immédiate des hostilités, et d’un accès sûr et sans entrave aux personnels humanitaires dans les zones où se trouvent les populations vulnérables.

Notons par ailleurs que ces violences ont entraîné une série de condamnations, notamment de la part du gouvernement congolais, de la société civile et des Nations Unies.

Hénoc Akano

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