Les élections des gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs qui ont eu lieu le 29 avril dernier, suscitent des réactions dans la classe politique et sociale.
Pour la synergie de la société civile de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, ces élections étaient corruptibles dans la province du Kasaï où les élus provinciaux cherchaient à se retrouver financièrement surtout auprès des candidats sénateurs.
Dans sa déclaration lue par son coordonnateur Guy Kayembe, le mercredi 01 mai 2024, la synergie de la société civile indique que les députés provinciaux et les agents de la commission électorale nationale indépendante (CENI), se sont aussi lancés dans la manœuvre pour ce que la société civile qualifie de «Hold Up» électoral.
La société civile de cette partie du pays appelle à une enquête judiciaire contre les agents de la CENI et certains députés pour toutes les irrégularités constatées lors de ces scrutins au Kasaï.
«Les élections des sénateurs dans la province du Kasaï (Tshikapa), se sont déroulées dans le non-respect total des règles de la transparence clairement défini par la loi électorale. Les députés et les médias étaient ordonnés de quitter la salle avant l’installation de matériels de vote par la CENI, puis l’appel nominal de chaque député s’en est suivi pour rentrer dans la salle pour voter et y ressortir aussitôt voté. L’opération de dépouillement s’est passée dans une opacité incontestable et même l’affichage des résultats provisoires n’a pas eu lieu. Nous demandons au bureau national de la ceni (Kinshasa) et au parquet de mener des enquêtes sérieuses sur cette violation flagrante de la constitution et de la loi électorale sur les déroulement des opérations des votes des sénateurs dans la province du kasaï (Tshikapa)», a déclaré Guy Kayembe président de la plateforme de la société civile.
La synergie de la société civile de Tshikapa appelle également le président de la CENI à annuler sans hésitation, ces élections sénatoriales émaillées de plusieurs irrégularités.
John Joao