L’organisme de Réseau de Protection des Défenseurs des Droits Humains (en sigle RPDDH) du Sankuru monte au créneau pour dénoncer la violence policière faite à la femme du Sankuru.
Il faut noter qu’il se constate au Sankuru un élan de violence sans précédent à l’égard des femmes. En plus des violences domestiques que les femmes du Sankuru subissent au quotidien, ce dernier temps, les éléments de la Police Nationale Congolaise s’illustrent et deviennent les champions des tortures imposées aux femmes.
Dans un passé récent, dans une vidéo qui a fait le tour de la toile, personne ne pouvait voir sans s’apitoyer et se révolter contre le traitement dégradant et humiliant réservé à madame Henriette ELOTSHI. Déshabillée et battue à plate couture par les policiers, la pauvre victime a êté filmée et conduite en prison, en tenue d’Eve, pour des raisons jusqu’ici inavouées. Après plaidoyer des associations de défense des droits humains, la victime avait été libérée et conduite à l’hôpital, sur fonds propres de l’organisme, suivre des soins appropriés.
Comme cela ne suffisait, au lendemain de cet acte ignoble, comme l’impunité commande au Sankuru, les mêmes bourreaux d’Henriette ont réédité l’exploit. Cette fois-ci, en tirant à balle réelle sur la dame OKAKO YOHA, leur cible toujours dans des circonstances non encore éclairées jusqu’à ce jour. Cheville sauvagement fracturée, la pauvre croupit à l’hôpital.
La violence policière faite à la femme a élu domicile au Sankuru. Les victimes sont légion, ce qui créé un tollé d’indignation qui fait couler encre et salive.
Le Réseau de protection des défenseurs des droits humains du Sankuru par la voix d’un de ses membres, abbé Léon WEMAMBOLO de la Commission Diocésaine Justice et Paix, condamne ces bavures policières envers les femmes et réclame justice et réparation en faveur des victimes.
‘’ Les mesures dissuasives doivent être prises pour mettre fin à toutes ces violations des droits humains ‘’, a déclaré l’abbé Léon WEMAMBOLO.
Patrice Lomumba Lokola