Christian Mwando, l’un des proches de Moïse Katumbi, candidat président à l’élection présidentielle de décembre 2023, vient d’être traduit en justice par l’Association Nationale des Victimes au Congo (ANVC). Cette plainte des personnes se disant “victimes de la haine tribale” en province du Haut-Katanga, intervient après plusieurs autres a l’encontre de celui qui est identifié aujourd’hui comme le bras droit de Katumbi.
D’après les diverses sources concordantes, l’ANVC a déposé la plainte ce mercredi 3 janvier 2024, auprès de la cassation kinshasa/Gombe.
L’Association Nationale des Victimes au Congo(ANVC), informe que cette plainte a été déposée à la suite d’une qualification considérée comme “ grossière” de la part de Christian Mwando contre les lubas du Kasaï résidant dans le Haut-Katanga. D’après l’ANVC, Christian Mwando aurait qualifié les Lubas de « talibans », en les a accusant d’être responsables des attaques dont il est victime.
A en croire cette association, l’ancien ministre du Plan a incité à la haine tribale. « Ces propos sont semblables aux actes dramatiques ayant abouti notamment aux massacres des lubas du Kasaï à Malemba-Nkulu, entraînant ainsi une épuration ethnique où ils ont été victimes de pillages systématiques et d’extorsions honteuses de leurs biens », s’est-elle exprimée.
Notons que, ces accusations contre ce proche de Moïse Katumbi, fait suite à ses propos tenus le 25 décembre 2023.
Japhet Punzu