Le lundi 23 octobre dernier, 27 personnes ont été tués par coup de machette au quartier Masosi, à moins d’un kilomètre du quartier général de l’armée dans la cité d’Oïcha, en ville de Beni(Nord-Kivu), ce qui a poussé les enseignants et les élèves de plusieurs écoles à sécher les cours dans cette partie du pays.
Cela fait près de 9 jours, que plus de 130 écoles publiques comme privées, ont dû fermer leurs portes dans la cité d’Oïcha. En effet, la même situation se vit dans la ville de Beni, où plusieurs enfants sont obligés de rester à la maison quant à ce.
Les enseignants fustigent le décès de leurs collègues qui ont été assassinés lors de cette attaque des ADF. Ces derniers réclament les résultats de l’enquête annoncée par les autorités de la province.
« Parmi les 27 personnes tuées, il y a nos trois camarades enseignants lâchement abattus par les ADF. Nous avions demandé aux autorités le résultat de l’enquête indépendante. Dès qu’on nous présente le résultat directement nous partons à l’école », a déclaré Justin Kambale, secrétaire permanent du syndicat des enseignants du Congo territoire de Beni.
De l’autre côté, les autorités provinciales demandent aux enseignants à l’apaisement car d’après leurs propos l’enquête avait débuté le même jour.
« Nous avons demandé aux enseignants de s’apaiser car l’enquête avait commencé le même jour où on avait tué les gens. L’enquête continue et le résultat est en train de venir de manière partielle. Mais en attendant le résultat définitif de l’enquête, les enseignants doivent d’abord reprendre les cours pour ne pas sacrifier une couche », indique Jean de Dieu Kibwana, bourgmestre adjoint à Oïcha.
Signalons par ailleurs que, après ce carnage qui a coûté la vie à 27 personnes dont 12 enfants, plusieurs habitants de cette localité ont abandonné leurs habitats.
Japhet Punzu