Le “président élu” Martin Fayulu Madidi va se prononcer ce lundi 25 septembre à 13h. Information confirmée par ses services de communication. Une communication attendue de part et d’autres et laisse l’opinion dans un questionnement.
Que dira-t-il? Lui dont les rumeurs circulent d’ores et déjà annonçant sa candidature à l’élection présidentielle. Veut-il officiellement dévoiler sa position ? Et le combat de la vérité des urnes alors? Et le nouvel audit du fichier électoral tant demandé, va-t-il jetté l’éponge ?
Et alors, même s’il voulait se présenter aux élections puisque c’est tout-à-fait logique, et ses acolytes qui voulaient eux aussi se présenter aux législatives nationales, provinciales ainsi qu’à la municipalité, que deviendront-ils dès lors que le chiasme est déjà consommé, le délai déjà dépassé ? Plusieurs autres questions restent encore sans réponses et méritent d’être répondues pour la lumière de tous.
De toutes les façons, même si le “ président élu” veut changer d’avis, l’on est tous d’accord que cela risque d’être aussi hors délai qu’improductif. Le train de la commission électorale nationale indépendante, organe qui arbitrera ces élections, ayant déjà quitté la gare, se trouve à quelques encablures de la destination. S’arrêter à mi-chemin ou faire demi-tour pourrait, à ce stade, meur causer le non-respect du calendrier. Mais, dans tout ça, la volonté du président de la République jouera un rôle, même s’il l’on va pas le dire tout haut. À lui donc de décider si où on non, Lamuka et tous ses Etats majors pourraient être inséré ne fût-ce que.
Cela, en effet, surtout que les dernières listes définitives sont déjà connues. Que faire alors? Ces élections, seront-elles réellement inclusives sans la participation du « président élu » ? Si non, alors des élections inclusives voudraient autrement dire repêcher tout le monde, même ceux ayant refusé au moment opportun de se présenter ?
Sinon, peut-être que cette question sera répondue dans son discours.
La Rédaction
