Le gouvernement congolais, à travers son Vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula vient d’adresser un ultimatum au M23.
Kinshasa est déterminé à libérer les zones sous contrôle de ces rebelles soutenus par le pouvoir rwandais.
Sur les ondes de Top Congo, Lutundula, a indiqué qu’à partir du 24 septembre, toutes les batteries seront mises en marche pour restaurer l’autorité de l’état dans toutes les zones qui sont actuellement occupées par les rebelles du M23, si jamais aucune volonté de leur part n’est observée dans le sens de choisir le retrait apaisé.
“À partir du 24 septembre, dans quelques jours, si rien n’est fait, nous allons faire tout, je dis bien, tout, je le dis au nom du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour que nos compatriotes regagnent leurs domiciles de manière qu’on puisse les enrôler, de manière que même tardivement, les candidatures soient déposées et qui y est campagne, qu’ils aient des élus», a-t-il déclaré.
Cette annonce coïncide avec l’annonce de la reprise d’une cité stratégique, Mushaki, porte d’entrée du carré minier de Rubaya par les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Celles-ci vont contrôler désormais cette partie aux côtés des forces burundaises faisant partie de la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EACRF), a annoncé ce vendredi, le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général major Peter Chirimwami.
De BRÈVE.CD