Après plusieurs revendications sur son départ, le gouvernement de la RDC a, à son tour, mit la pression sur l’organisation des nations unies, afin d’ordonner à ses troupes de quitter le territoire congolais, vu son inefficacité à remplir sa mission.
À travers une correspondance adressée au président du Conseil de sécurité des Nations-Unies, le ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula a demandé l’accélération du processus de retrait, ainsi que d’autres agences du système des Nations-Unies installés en RDC.
Cette décision fait suite à un ras-le-bol du gouvernement central, qui a constaté que la MONUSCO n’a nullement rempli sa mission d’origine, qui est celle d’assurer la protection des civils et de stabiliser les régions en proie à l’insécurité en vue de ramener la paix.
Depuis plus de 25 ans, la mission onusienne n’a malheureusement pas apaisé la situation sécuritaire à l’Est de la RDC. Pire encore, la guerre continue de faire rage dans cette partie du pays, qui a longtemps été victime d’une guerre injuste.
De ce fait, le gouvernement congolais espère que d’ici fin décembre 2023, le retrait des forces vives de la MONUSCO sera bel et bien effectif sur le sol congolais.
Soulignons que, le ministre des affaires étrangères a fait savoir que le retrait de la MONUSCO est aussi dû aux tensions qui ont éclaté récemment à l’Est. Ce dernier précise que cette situation ne permet pas une franche collaboration entre la RDC et la MONUSCO.
Japhet Punzu