C’est fait. Le projet de loi de Finances pour l’exercice 2024, présenté et défendu par le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Aimé BOJI SANGARA a été adopté avec brio par le Gouvernement. C’était au cours de la 110eme réunion du conseil des ministres présidée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en direct de la cité de l’Union africaine.
Ledit projet de loi est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses à hauteur de 40.464.Milliards FC, soit un accroissement de 24,7% par rapport au budget de l’exercice 2023, chiffré à 32.457. Milliards FC, rapporte le Ministre de la communication, médias et porte parole du gouvernement, Patrick Muyaya faisant le compte rendu du conseil des ministres.
Selon ce dernier, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Aimé BOJI a indiqué au conseil des ministres, que malgré lés récents turbulences sur les marchés des biens et services, sur les marchés de changes, ce projet de loi de finances a été élaboré dans l’hypothèse d’une croissance soutenue de 6,4%, d’une inflation de 10,9% en moyenne annuelle à la suite des mesures prises par le gouvernement pour stabiliser le cadre macroéconomique.
En vue de la mobilisation accrue des recettes, la politique fiscale préconisée par le Ministre d’Etat, Ministre du budget, Aimé BOJI SANGARA, pour l’exercice 2024 est essentiellement orientée vers l’élargissement de l’assiette fiscale, la fiscalisation des secteurs informels, la promotion du civisme fiscal , la lutte contre la corruption et le coulage des recettes ainsi que la poursuite des réformes fiscales et douanières amorcées ces dernières années dans le but de relever la pression fiscale.
S’agissant de dépenses, elles sont chiffrées à 40.464 milliards de FC en équilibre avec les recettes correspondantes tant que pour le budget général, les budgets annexes et les comptes spéciaux.
Ce projet de loi contient également quelques faits saillants. C’est notamment ; l’accroissement de 55,6% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de 2023, entraînant ainsi une amélioration de sa part dans le budget général à 35,8% en 2023, à 49,6% en 2024;
le renforcement des parts des crédits alloués aux secteurs de défense et sécurité et l’inscription dans le budget de l’exercice 2024 d’un compte d’affectation spéciale dénommé, Fonds de soutien et de développement des FARDC; la poursuite du processus électoral ; l’inscription dans le budget d’un fonds de réparation de victimes sexuelles la prise en compte progressive des revendications sociales des bancs syndicaux; la poursuite de la politique de la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire; la mise en œuvre progressive de la couverture santé universelle; la poursuite du financement du programme de développement de 145 territoires ainsi que l’amorce de la diversification de l’économie nationale.
Jules Ntambwe