À un mois de la 8ᵉ Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial, les dirigeants africains, réunis à Dakar, ont pris des engagements forts pour renforcer le financement national de la santé. Sous le thème évocateur « Financer l’Avenir », les élus du continent ont affiché leur détermination à accroître les ressources internes destinées à la lutte contre le paludisme, le VIH/sida et la tuberculose.
«Les élus du continent se sont engagés ici à accroître les financements nationaux pour la lutte contre le Paludisme, le VIH/Sida et la Tuberculose, à soutenir les lois et législations favorables à ce financement durable de la santé, et à mobiliser le secteur privé afin de garantir la santé pour tous », a déclaré le Dr Ibrahim Sy, ministre sénégalais de la Santé et de l’Hygiène publique, lors de la cérémonie d’ouverture.
Cette rencontre de haut niveau intervient dans un contexte où les systèmes de santé africains font face à de nombreux défis, accentués par les crises économiques et les épidémies récurrentes. Les parlementaires présents ont insisté sur la nécessité d’une appropriation nationale du financement de la santé, gage d’autonomie et de durabilité.
Parmi les intervenants, il y avait l’Honorable Virginie Dolama, députée de la République du Congo, qui affirmé que «La mobilisation des ressources domestiques pour la santé est notre priorité », avant d’appeler les États à renforcer leurs engagements budgétaires dans ce domaine vital.
Cette initiative panafricaine est portée par plusieurs plateformes engagées, notamment le Global TB Caucus, la Coalition des Parlementaires engagés pour l’Élimination du Paludisme en Afrique (COPEMA), la Plateforme parlementaire mondiale sur le VIH/Sida, Impact Santé Afrique (ISA) ainsi que le Fonds mondial.
En unissant leurs efforts, ces acteurs visent à construire des systèmes de santé solides, équitables et résilients, capables non seulement de lutter efficacement contre les trois grandes pandémies, mais aussi d’assurer un accès universel aux soins de santé de qualité.
Les regards sont désormais tournés vers la 8ᵉ Conférence de reconstitution du Fonds mondial, prévue dans un mois, où les promesses faites à Dakar devront se traduire en contributions concrètes pour le bien-être des populations africaines.
Fidel Songo


