Moussa Kalema au sujet de la réunion des opposants autour de Kabila à Nairobi « Cette rencontre marque la fin de la peur et le début d’une nouvelle page de l’histoire politique congolaise »

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Dans une République où la justice se mue en arme politique, l’opposition congolaise choisit Nairobi pour renouer avec l’esprit de la Résistance. Sous l’impulsion de Joseph Kabila, injustement condamné à mort, les forces patriotiques se réorganisent pour défendre l’unité nationale, la souveraineté de l’État et l’honneur du Congo. Pour Moussa Kalema Sangolo-Zaku, Président National du Parti des Vertus Républicaines et Membre du Bureau Politique du FCC, cette rencontre marque la fin de la peur et le début d’une nouvelle page de l’histoire politique congolaise.

Ci-dessous, l’intégralité de la tribune

Nairobi : Le Retour de la Résistance, la Fin de la Peur

Par-delà les frontières politiques et le vacarme d’un pouvoir livré à l’arbitraire, un événement d’une portée historique se joue : l’opposition congolaise s’est réunie à Nairobi, sous le leadership du Président honoraire Joseph Kabila Kabange, désormais « condamné à mort » par un régime qui s’effondre dans sa propre dérive. Mais cette condamnation n’a produit ni exil, ni silence. Elle a, au contraire, réveillé une Résistance.

Un homme condamné, mais une légitimité intacte

Le pouvoir de Kinshasa pensait délégitimer Joseph Kabila en le frappant d’une sentence grotesque : la peine de mort. Erreur historique. À Nairobi, ce n’est pas un fugitif que le monde a vu, mais le dernier véritable garant d’une mémoire nationale, capable de fédérer et d’écouter.
Une vérité s’impose : la justice instrumentalisée ne peut tuer ni l’Histoire, ni la légitimité politique.

Nairobi : la reconquête de la parole nationale

Il ne s’agit pas d’une simple rencontre. Il s’agit d’un acte majeur : la recomposition de l’opposition patriotique. À Nairobi, se dessine une coalition nouvelle,, au-delà des partis, des querelles et des ambitions visant à sauver l’essentiel :
• la souveraineté de l’État,
• l’unité de la Nation,
• le respect de la Constitution.

Face à un pouvoir qui transforme l’État en propriété familiale et les institutions en instruments de vengeance, Nairobi devient le premier lieu d’une offensive politique de libération nationale.

Quand l’opposition sort de Kinshasa, c’est que la République est prise en otage

Le fait que les forces d’opposition soient forcées de se réunir hors du territoire national est un aveu :

Le Congo n’est plus un espace démocratique. Il est devenu une zone de confiscation, où la parole libre est traquée.

En choisissant Nairobi, l’opposition élève le combat congolais au rang de question régionale et internationale. Elle oblige les chancelleries étrangères à regarder la vérité : il n’y a ni paix, ni stabilité, ni État de droit à Kinshasa.

Condamner pour effacer ? Nairobi répond : “Présent.”

Le régime a cru pouvoir effacer Kabila par une décision judiciaire. Nairobi en fait un symbole.
Ceux qui condamnent veulent effacer l’héritage.
Ceux qui se réunissent veulent sauver la Nation.

Le message de Nairobi est clair : on ne gouverne pas un peuple par l’humiliation et la peur. On ne détruit pas une Nation en piétinant ses anciens chefs, ses institutions, et sa mémoire.

La bataille de demain : refonder l’État, pas conquérir un siège

Nairobi ne prépare pas une candidature ; elle prépare une alternative nationale.
Ce qui s’engage n’est plus une bataille électorale, mais une lutte de civilisation :
• Restaurer l’État,
• Relever l’honneur congolais,
• Protéger l’unité nationale contre la fragmentation et le chaos.

Verdict de l’Histoire

En condamnant Kabila, le régime a révélé sa peur. En répondant par la rencontre et la réflexion, Nairobi a révélé son ambition :

Reconstruire le Congo, malgré ceux qui cherchent à le posséder.

La question n’est plus : “Où est Joseph Kabila ?”
La question est désormais :

“Où est l’État ? Où est la République ? Et qui, demain, parlera encore au nom du Congo ?”

Nairobi n’est pas une réunion. C’est le signal du retour de la Résistance.
Et quand la Résistance se lève, aucune condamnation ne peut étouffer une Nation.
Moussa Kalema Sangolo-Zaku Président National du Parti des Vertus Républicaines ( PVR ), Membre du Bureau Politique de FCC

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