Accueillis en triomphe à Lukunga, le CDCh et la CGC appellent à un dialogue inclusif inter-congolais, la seule voie pour restaurer la stabilité en RDC !

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Après le district de Tshangu, la tournée d’implantation du parti politique Congo Doit Changer, en sigle CDCh, s’est poursuivie, samedi 11 octobre 2025, dans le district de Lukunga 2, à Kinshasa. Le président national du parti, Maître Blaise-Franklin Ibula Mukelenge, également coordonnateur national adjoint de la Coalition de la Gauche Congolaise (CGC), a animé une causerie politique au cours de laquelle plusieurs cadres, membres et sympathisants de son parti ont pris part.

L’activité a débuté par les mots de bienvenue du coordonnateur de Lukunga 2, M. Héritier Mayambu, suivis de l’intervention du secrétaire général du parti, M. Charly Mukuba, avant que le président national ne prenne la parole pour aborder plusieurs questions d’actualité, notamment celles liées au dialogue politique, à la situation sécuritaire dans l’Est du pays et à la coalition formée avec l’honorable Jean-Marc Kabund.

Interrogé sur son choix de collaborer avec Jean-Marc Kabund au sein de la Coalition de la Gauche Congolaise, Maître Blaise-Franklin Ibula a expliqué, avec des mots justes et clairs, que ce partenariat repose sur la compétence, l’expérience et la détermination de l’ancien vice-premier président de l’Assemblée nationale à défendre la souveraineté du Congo.

« J’ai choisi Jean-Marc Kabund pour son expérience dans la conquete du pouvoir avec l’UDPS,et son sens eleve de la bonne gouvernance. Il incarne les valeurs de la gauche congolaise qui mettent l’humain au centre de l’action politique ,qui pronent la justice sociale, l’emploi pour tous, la cohésion nationale», a-t-il déclare.

Pour lui, la guerre contre le Rwanda ne peut être menée efficacement que si toutes les forces vives du pays, politiques que sociales, s’unissent autour d’une même vision, loin des divisions politiques.

Plus loin, le leader de CDCh a commenté l’actualité diplomatique, en répondant à une préoccupation des journalistes sur la main tendue du président Félix Tshisekedi au Rwandais Paul Kagame, lors du Forum Global Gateway.

À en croire maître Ibula, « On interprète mal les propos du président de la République lors de ce forum, nous pensons que ce n’est pas une capitulation, parce que le président est resté dans ses bottes». Selon le coordonnateur adjoint Ibula, « Félix Tshisekedi a dit que le responsable de la guerre au Congo, c’est M. Paul Kagame. Et a en connaissance de tout cela tendu la main, avec une condition de retirer ses troupes de la République démocratique du Congo.
Cela ne constitue en rien une capitulation, selon le président national de CDCh. Le problème, poursuit-il, est plutôt qu’une partie de la population ne croit plus aux solutions proposées par le régime. Ceci devrait préoccuper le Président de République, qui doit, de ce fait, et veritablement, se reconcilier avec le peuple.

C’est pourquoi le dialogue national s’impose comme solution pour atteindre les objectifs, principalement la bonne gouvernance de la République, et recouvrer l’intégrité du territoire national et la paix.

Revenant sur les propos du President de la Republique, Il pense qu’« il y a visiblement eu un deal entre Kigali, Kinshasa et Kabila. Malheureusement, ce deal a fragilisé le pays. Aujourd’hui, le président Tshisekedi doit avouer qu’il n’est pas en mesure de sortir le pays de ce bourbier».

C’est pourquoi Me Ibula pense qu’un dialogue national franc et patriotique est nécessaire pour redresser la situation.

Le président national de CDCh est convaincu que, comme le disait le président Jean-Marc Kabund « le Rwanda n’est pas fort, c’est le Congo qui est faible. Faible à cause de sa mauvaise gouvernance et de la cupidité de certains politiciens» .

C’est ainsi qu’il a insisté qu’il est temps, à ce stade, d’arrêter de creuser si on veut sortir du trou.Il applelle a l’unite et au rassemblement pour sauver la République.

Il l’a dit et répéter en citant, d’ailleurs, un proverbe africain repris par le président chinois Xi Jinping : « Seul, on va vite ; ensemble, on va loin. Le Congo a besoin d’unité pour vaincre ses démons et écrire enfin une nouvelle page de son histoire ».

Cellule de communication/ CDCh

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