Invité de l’émission Top Congo Matin ce samedi 11 octobre 2025, le membre de la Conférence des présidents de l’Union sacrée de la Nation, Jean Thierry Monsenepwo, a livré une analyse politique et stratégique approfondie sur la posture du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à Bruxelles, concernant la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Selon celui que l’on surnomme « l’Ambassadeur du changement de mentalité », le Chef de l’État congolais n’a en aucun cas fait preuve de faiblesse face au Rwanda.
Bien au contraire, soutient-il, le Commandant suprême des Forces armées congolaises a voulu démontrer à la face du monde qu’il est un homme de paix, à l’opposé de son homologue rwandais.
« Le Président Tshisekedi a compris que le Rwanda cherche à enfermer la RDC dans un cycle de confrontation. En tendant la main à Paul Kagame, il montre au monde que Kinshasa veut la paix tandis que Kigali veut la guerre. Il a clairement désigné Kagame comme le véritable patron du M23. Ceux qui croient que ce geste traduit une faiblesse ne comprennent pas la stratégie du Chef de l’État : tendre la main quand on est capable de frapper, c’est un signe de puissance », a déclaré Jean Thierry Monsenepwo sur les ondes de Top Congo FM.
Pour ce cadre de l’Union sacrée, le Président Tshisekedi ne fuit pas la confrontation ; il choisit simplement le moment opportun, contrôle le tempo et s’élève au-dessus du tumulte politique et médiatique.
« La faiblesse, c’est l’agitation ; la grandeur, c’est la maîtrise », a-t-il ajouté.
Poursuivant son analyse, Jean Thierry Monsenepwo a tenu à rappeler que le Chef de l’État congolais n’a jamais été belliqueux :
« Lorsqu’il affirme qu’il n’est pas belliqueux, cela signifie qu’il refuse de répondre à la guerre par la guerre. Il a su allier fermeté et ouverture au dialogue. L’ironie de Paul Kagame n’est en rien une humiliation ; au contraire, cette réaction sarcastique révèle une perte d’équilibre diplomatique. Depuis 1996, la RDC fait face à une guerre d’agression étrangère qui menace la souveraineté du peuple congolais. »
Par ailleurs, le Président du Conseil d’administration de COBIL SA a tenu à souligner que Félix Tshisekedi n’a jamais fermé la porte à l’opposition :
mons, a-t-il conclu.


