Dans une réaction ferme au communiqué du professeur André Mbata Betukumesu Mangu, secrétaire permanent de l’Union sacrée de la Nation (USN), le président national du Parti des Vertus Républicaines (PVR) et membre du FCC, Moussa Kalema Sangolo-Zaku, dénonce une sortie « offensive et provocatrice » visant à discréditer sa famille politique. Dans ce communiqué adressé à l’opinion nationale et internationale, il rappelle que le FCC demeure une force de résistance patriotique, fustige les dérives du régime actuel, instrumentalisation des institutions, gouvernance défaillante, corruption systémique, et met en garde contre toute tentative de balkanisation ou de modification opportuniste de la Constitution.
Ci-dessous, découvrez, l’intégralité de la réaction du Parti des Vertus Républicaines de l’honorable de l’Hon MoussaKalema Sangolo-Zaku au communiqué de l’USN
RÉACTION Du PARTI DES VERTUS RÉPUBLICAINES ( P V R ) DE MOUSSA KALEMA SANGOLO-ZAKU À L’ ATTENTION DE L’OPINION NATIONALE ET INTERNATIONALE
Depuis quelques jours, l’opinion nationale a pris connaissance d’un communiqué offensant et provocateur signé et publié par le professeur André MBATA BETUKUMESU MANGU, Secrétaire permanent de la prétendue Union Sacrée de la Nation (USN) , à travers lequel il s’ emprenait avec vulgarité qui le caractérise au FCC . Il s’agit d’une réaction hâtive, maladroite teintée d’une arrogante indigne et déconnectée des faits, visant à discréditer le FCC et à travestir l’histoire récente du pays.
En ma qualité de Président national du Parti des Vertus Républicaines (PVR), membre du FCC, je tiens à rappeler à son intention et à tirer les choses au clair face à ce dérapage. :
1 . Contrairement aux affabulations et prétentions de MR Mbata Betukumesu Mangu , le FCC n’est pas un vestige : c’est la conscience patriotique vivante.
Il n’est pas un regroupement en ruine « vivant sur les réseaux sociaux », Il est la principale force de résistance patriotique qui a choisi, par discipline républicaine et par amour de la patrie, de contenir sa colère malgré les provocations, les humiliations et les dérives autoritaires de l’actuel régime qu’ il défend pourtant décrié par la population meurtrie , ruinée et appauvrie..
Le FCC et ses membres ont privilégié la paix civile et évité le chaos dans un pays affaibli par des tensions sécuritaires et la mauvaise gouvernance de l’union sacrée de nation qui font courir le risque de la balkanisation . Le silence d’un guerrier n’est pas synonyme de la résignation et la retenue ne peut être assimilée à la capitulation . Se permettre de nous traiter des faibles est une erreur grave . Qu’ils se détrompent : le silence n’a jamais signifié la résignation, et la retenue n’a jamais signifié la capitulation.
2 . Les dérives que nous dénonçons sont factuelles et documentées
Contrairement à l’amnésie sélective de l’USN, les Congolais savent :
• comment une majorité parlementaire illégitime a été fabriquée en plein mandat, à coups de dollars, pour renverser les équilibres issus des urnes ;
• comment une CENI monolithique a été imposée en violation des lois et de l’esprit consensuel qui garantissait autrefois la crédibilité électorale ;
• comment les institutions judiciaires, y compris la Cour constitutionnelle et la Haute Cour militaire, ont été instrumentalisées pour neutraliser l’opposition, jusqu’à condamner à mort l’ancien Président de la République à l’issue d’une procédure irrégulière et indigne d’un État de droit ;
• comment l’exil forcé, les arrestations arbitraires, le pillage des ressources, le détournement des deniers publics, l’opération RAM assimilable à une escroquerie nationale, et la signature de contrats léonins ont appauvri et humilié notre peuple.
Tout cela n’est ni invention, ni propagande : c’est la réalité que vivent les Congolais.
3 . Le FCC a choisi la résistance pacifique mais n’exclut pas la fermeté
Si jusqu’ici nous avons retenu la main, c’est par sens de l’État et pour éviter d’entraîner le pays dans des convulsions violentes. Mais qu’on ne s’y trompe pas : nous ne tolérerons pas que l’on foule aux pieds la Constitution, les libertés publiques et l’unité nationale.
Toute tentative de modification opportuniste de la loi fondamentale, de confiscation totale du pouvoir ou de balkanisation du pays rencontrera une opposition frontale, ferme et déterminée. Ni la terreur, ni les milices informelles, ni la manipulation de la justice ne nous arrêteront.
4 À l’USN et à M. Mbata : un rappel solennel
Avant d’insulter la mémoire de ceux qui ont bâti laborieusement l’État congolais et ont évité son implosion, commencez par rendre des comptes sur la gouvernance actuelle : l’effondrement économique, la diplomatie erratique qui isole le pays, la multiplication des massacres à l’Est et au Kasaï, la corruption érigée en système, la privatisation du pouvoir et la fracture nationale que vous entretenez.
Le FCC n’est pas une force supplétive d’intérêts étrangers : c’est une coalition de patriotes. Ce que nous défendons, c’est la souveraineté, l’intégrité territoriale et la dignité des Congolais.
Qu’on se le tienne pour dit : le temps des intimidations est révolu.
Kinshasa, le 4 octobre 2025,
Moussa Kalema SANGOLO-ZAKU
Président National du Parti des Vertus Républicaines (PVR)
Membre du Bureau Politique du FCC


