Le Fonds Forestier National dénonce une campagne de désinformation et réaffirme son engagement pour la transparence

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Le Fonds Forestier National (FFN) sort de son silence pour rétablir la vérité face à ce qu’il qualifie de « campagne médiatique malveillante » menée par certains médias en ligne, dont Afrique Info Magazine. Dans un communiqué publié ce 25 juillet, la direction de cet établissement public a formellement réfuté les accusations relayées au sujet d’une prétendue confusion entre pouvoir public et intérêts partisans.

Selon le FFN, les informations publiées font état de supposées interférences politiques et d’une ingérence de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) dans sa gestion, insinuant une perte d’indépendance de l’institution. Des allégations que le Fonds juge non seulement infondées mais également diffamatoires.

Le communiqué rappelle que depuis le 28 janvier 2025, les relations entre la tutelle, le Conseil d’Administration et la Direction Générale sont harmonieuses. « Un climat de paix et de quiétude règne », souligne la cellule de communication, en contradiction flagrante avec les versions avancées par les détracteurs.

Le FFN revient également sur une réunion évoquée par certains médias, qui aurait rassemblé des députés du MLC, un agent de l’ANR et la direction du Fonds. « Une pure invention », affirme le communiqué. Il s’agissait, selon le FFN, d’une mission parlementaire officielle diligentée par l’Assemblée nationale dans le cadre du contrôle de l’exécution de la Loi de Finances 2025, et portant aussi sur les cinq précédents exercices budgétaires.

Une mission parlementaire dûment mandatée

La réunion en question s’inscrit dans le cadre d’une mission prévue par l’Ordre de mission collectif n°165/CAB/PAN/2025 du 4 juillet 2025 et par un Avis de passage de la Commission Économique, Financière et de Contrôle Budgétaire. Cette mission, conduite par l’Honorable Jean Claude Masangu Mulongo, compte 14 membres, dont 10 députés et 4 experts. Aucun député issu du MLC ne figure dans cette délégation, contrairement à ce qui a été rapporté.

Quant à la présence d’un agent de l’ANR, la Direction Générale précise qu’il s’agit d’une pratique régulière : des agents du renseignement sont souvent déployés dans les institutions publiques pour accompagner l’État dans ses missions. « Ces agents ne servent pas des intérêts privés, mais la République », martèle le communiqué.

Une tentative d’intimidation ?

Le FFN estime que cette « agitation orchestrée » est une tentative de diversion, visant à saboter le travail de contrôle parlementaire en cours. « Certains craignent que l’audit parlementaire ne confirme les graves irrégularités de gestion mises en lumière par les rapports de la Cour des comptes et des Commissaires aux comptes, couvrant la période 2021-2024 », affirme le Fonds.

La Rédaction

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