Dans une déclaration faite consécutivement à la signature d’un accord de principe ente Kinshasa et l’AFC-M23, Prince Epenge, porte-parole de la coalition LAMUKA et président d’ADDCONGO, a interpellé le régime sur la nécessité d’un dialogue national inclusif.
Pour lui, si le pouvoir en place est prêt à négocier avec des forces étrangères, des groupes terroristes, des rebelles ou des « patins », il devrait l’être davantage pour dialoguer avec les patriotes, les démocrates et les républicains. Il y va, souligne-t-il, de l’unité nationale.
« Sinon, les Congolais finiront par croire que la seule compétence requise pour accéder au pouvoir en RDC, c’est de savoir manipuler une arme AK-47 », a-t-il averti.
À ses yeux, les accords internationaux de Washington et de Doha peuvent constituer un pas vers la paix, mais ils demeurent insuffisants sans une véritable concertation entre Congolais. « Le Dialogue intercongolais, estime Prince Epenge, doit être le terminus de l’unité et de la cohésion nationale, indispensables à une paix irréversible. »
FS